Le berger doit toujours redoubler de vigilance afin de protéger l’agneau contre les assauts répétés d’une meute de loups aux dents acérées qui rode autour de la proie.
Des lors, il ( le berger) n’a plus droit à l’erreur encore moins se laisser divertir ou etre berné par des appâts dont la seule issue est de se retrouver dans un guet-apens au bon milieu des loups.
Dans un tel contexte, où la menace est quasi permanente, comment le berger pourrait se permettre de prêter le flanc, en laissant ouvrir des brèches pour exposer ses protégés.
Cette manière imagée de présenter l’actualité sur le cas du viol ou supposé ( car jusque-là, il y a un seul camp qui s’est prononcé, et la logique voudrait que l’autre partie donne sa version des faits) doit nous interpeller tous en tant que parents.
Nous avons une obligation morale de protéger notre progéniture contre toute menace interne et/ou externe jusqu’à la limite de nos possibilités, pour ensuite laisser tout entre les mains de DIEU qui, en toute vérité, reste le meilleur des PROTECTEURS.
Ne nous laissons pas pris dans le piège du sentimentalisme au point de refuser d’analyser froidement cet état de fait.
Le viol reste un acte ignoble et crapuleux qu’on ne peut cautionner sous aucun prétexte, qu’il s’agit de ce cas précis ou dans d’autres circonstances.
Mais force est de noter que, dans cette affaire qui défraie la chronique, la responsabilité entière revient aux parents qui ont failli à leur mission en refusant de jouer pleinement leur rôle de berger, ils ont laissé l’agneau brouté dans un espace infesté de prédateurs prompt à sauter sur leur proie.
Ce n’est point un secret, que le milieu du mannequinât est proche de la débauche et les témoignages sortis jusque-là nous confortent dans notre analyse.
En laissant sa fille se présenter dans cet événement aux pratiques peu orthodoxes et non conformes à nos valeurs culturelles et religieuses, vous avez choisi de l’exposer, à la merci des loups, vous avez donné l’opportunité à d’autres personnes qui lui sont étrangères, la possibilité d’explorer ses atours, d’évaluer ses mensurations, en contemplant de la manière, la plus audacieuse ce qu’elle a de plus précieux : c’est à dire son corps.
Au delà de la compassion et du sentimentalisme, apprenons à apprendre de nos erreurs et refusons de prêter le flanc, sinon, on sera là, à pleurer encore et encore sur des faits dont nous avions semé es germes en refusant la fermeté dans l’éducation et l’orientation de nos enfants, pour adopter une posture de faibles devant les caprices de nos enfants.
Babou Bamba.