La pêche et l’aquaculture jouent un rôle central dans le renforcement de la sécurité alimentaire ainsi que la création de richesses et d’emplois, a rappelé, mardi, le ministre de la Pêche et de l’Economie maritime, Alioune Ndoye.
’’La pêche et l’aquaculture sont inscrites parmi les moteurs de croissance sectorielle de l’axe 1 du Plan Sénégal émergeant (PSE) qui leur assignent un rôle central dans le renforcement de la sécurité alimentaire ainsi que la création de richesses et d’emplois’’, a-t-il déclaré, lors de la cérémonie d’installation du réseau national des conseils locaux de pêche artisanale (CLPA).
La pertinence de ce réseau réside notamment dans le fait qu’il demeure ’’l’interlocuteur privilégié des autorités et partenaires techniques et financiers, dans tous les domaines’’ relatifs à ’’la gestion des ressources halieutiques et le développement du secteur’’, a-t-il dit.
’’Ceci va favoriser une ouverture d’espaces de concertation et de dialogue interprofessionnel entre l’Etat, les acteurs de la pêche artisanale et les autres partenaires avec l’instauration des conseillers locaux de pêche artisanale comme cadre de gouvernance locale’’, a-t-il ajouté.
’’En matière d’amélioration des connaissances des différents stocks exploités, des appuis sont apportés aux institutions de recherches halieutiques et aux établissements de formation pour améliorer leur capacité à travers des appuis budgétaires directs et des programmes de projets financés par les partenaires techniques et financiers’’, a-t-il poursuivi.
A ce propos, Alioune Ndoye a souligné que son ministère s’est engagé depuis 2005 ’’dans une dynamique de gestion concertée des ressources halieutiques et d’aménagement participatif des pêcheurs’’.
Selon lui, l’Etat a consenti ’’des efforts substantiels pour le développement intégral du secteur des pêches’’.
Il a rappelé l’adoption du Code de la pêche maritime qui consacre de nouvelles dispositions concernant la lutte contre la pêche illicite non déclarée et non règlementée, la cogestion des pêcheries, le durcissement des sanctions infligées aux bateaux pirates, le renforcement des plans d’aménagement des pêcheries et la démarche participative.