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La Guinée et le Burkina défient la CEDEAO

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L’ultimatum de la CEDEAO à l’endroit des régimes militaires du Burkina Faso et de la Guinée a expiré ce lundi 25 Avril.

En Guinée, plus de 7 mois après le coup d’état qui a renversé le régime de Alpha Condé, les nouvelles autorités militaires n’ont toujours pas établi un calendrier pour la transition. Cependant, quelques signes de bonne volonté émanent de Conakry depuis ces derniers jours.

Il s’agit de la libération du président déchu, Alpha Condé qui était jusque là en résidence surveillée. Depuis samedi dernier, l’ancien chef d’état est en effet « libre de ses mouvements ».

Notification lui a été faite de « pouvoir recevoir et rencontrer les membres de sa famille politique ainsi que de s’exprimer librement ».

Toujours est-il que les autorités militaires n’ont pas annoncé de date consensuelle pour un retour au pouvoir aux civils. Pendant ce temps, les menaces de sanctions économiques et financières de la CEDEAO continuent de planer sur le pays et pourraient éventuellement être automatique si « les engagements pris » par les militaires au pouvoir ne sont pas tenus.

Des engagements qui risque d’être la pomme de discorde entre l’institution sous-régionale et la Guinée. En effet, Ousmane Gawal Diallo porte-parole du gouvernement guinéen a souligné que les autorités « n’agiront pas sous des contraintes ou sous le diktat de qui que se soit ».

Le Burkina Faso quand à lui récuse l’ultimatum de la CEDEAO. La différence avec la Guinée, est que le Faso a mis en place une charte de transition qui prévoit un délai de 3 ans « avant l’organisation d’élections libres ». Un délai que la CEDEAO avait jugé en février « trop long ». A cet effet, la CEDEAO a sollicité auprès de la junte militaire « un chronogramme raisonnable ».

Pour les autorités de transition, il faut d’abord « en finir avec le terrorisme avant de songer à un retour d’ordre constitutionnel ». Elles estiment que « les exigences de la Communauté des états de l’Afrique de l’Ouest ne tiennent pas compte des réalités du terrain ».

Toutefois Ouagadougou se dit être dans « de bonnes dispositions à entendre les remarques de la CEDEAO».

Pour rappel, l’ancien chef d’état burkinabé, Rock Christian Marc Kaboré a été libéré le 6 avril passé après 4 mois de résidence surveillée.

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