La cour de justice de l’UEMOA a demandé la levée immédiate des sanctions de la CEDEAO en vigueur depuis le coup d’état d’août 2020. Ces sanctions économiques et financières étaient prises en janvier dernier. Cette décision de la cour de justice de l’Union Économique et Monétaire Ouest-Africaine fait suite à de nombreux recours déposés par les autorités maliennes.
En attendant de se prononcer sur le fond de la légalité des sanctions, du fait des lourdes conséquences sur le pays, l’union s’est fait entendre.
Des signaux qui laissent envisager une possible sortie de crise après des mois de négociations entre la CEDEAO et Bamako.
Pour le moment le président de transition du Mali, le Colonel Assimi Goïta a souhaité de ne pas faire le déplacement à Accra, au Ghana, pour assister à la conférence des Chefs d’Etat qui démarre cette après-midi, même si aucune justification officielle n’a pas été servie.
Tout de même, le Président malien souhaiterait participer à ce sommet par visioconférence.
Une délégation de quatre ministres maliens s’apprêtait à représenter le Mali à ce sommet, mais le format de la réunion, à huis clos entre chef d’état, interdit de faite leur participation.
Il y a lieu de noter que l’UEMOA ne représente que 8 pays sur les 15 que compte la CEDEAO. Celle-ci pourrait prendre probablement du temps pour examiner cette décision avant d’y donner suite.
Source: Capvertinfos.sn