« La commission de la carte nationale de presse a procédé, à ce jour, à la distribution de 266 cartes de presse ». L’annonce est faite ce vendredi par Daouda Mine président de ladite commission.
Sur le travail de la commission Depuis sa mise en sa place, « la commission s’est réunie pour la 5ème fois aux fins de valider l’expérience des journalistes qui ne sont pas diplômés d’écoles de formation ».
La commission nationale de la carte de presse lors d’une conférence de presse a affirmé « avoir également eu à statuer sur les demandes d’obtention de la carte nationale de presse des journalistes diplômés des écoles reconnues par l’état ».
Les dispositions du nouveau code de la presse en toile de fond lundi prochain, fait savoir Daouda Mine, la commission va se regrouper à nouveau pour statuer sur « 40 dossiers d’obtention de cartes nationales de presse », dont 19 doivent « passer par la commission de validation des acquis de l’expérience ».
La commission informe qu’elle a « rejeté 11 dossiers déposés par des enseignants et autres fonctionnaires » car considérant que les demandeurs « ne répondent pas aux critères établis par le code de la presse ».
Daouda Mine rappelle qu’à cet effet, « le travail de la commission qu’il dirige est basé sur les dispositions du nouveau code de la presse ». « Le rejet et impérativement mis en avant à chaque fois que la commission reçoit une demande dont elle juge que « ses prérogatives ne permettent pas de délivrer une carte nationale de presse ».
En outre, « 43 demandes font l’objet de notifications de complément » pour que la commission puisse statuer sur celles-ci. « Vingt et un (21) dossiers qui concernent la presse en ligne ne peuvent pas être examinées ». Selon Daouda Mine, les demandeurs « appartiennent à des sites internet qui ne sont pas conformes aux nouvelles dispositions du code de la presse actuellement en vigueur ».
Ces dispositions, avance le président de la commission, mentionnent que « l’entreprise de presse doit faire l’objet d’une déclaration auprès du ministère de la culture et de la communication. C’est après reconnaissance par la tutelle que les journalistes de cette entreprise de presse peuvent espérer passer devant la commission de la carte de presse conformément à la loi ».
Subvention du Fonds d’appui à la presse Lors du face-à-face avec la presse qui s’est tenu à la maison Babacar Touré, le président de la commission note que le Fonds d’appui à la presse « a mis à la disposition de la commission un montant de huit millions de francs Cfa pour que les diplômés en journalisme des années académiques de 2020, 2021 et 2022 soient exentés des frais de dépôt qui sont fixés à 10 000 francs ».
Le 1er Juin 2022, le tournant décisif
Daouda Mine rappelle que « l’article 22 du code de la presse stipule que le journaliste ou le technicien au sens du présent Code a droit à la carte nationale de presse ». De ce fait, « seuls les détenteurs d’une carte nationale de presse peuvent se prévaloir la qualité de journaliste ou de technicien des médias ».
L’obtention de cette carte donne « accès » aux manifestations publiques comme privées sur toute l’étendue du territoire national. Cette carte, fait savoir M. Mine « sera exigée à compter du 1er juin 2022 ». Donc à partir de cette date, « la carte nationale de presse sera exigible pour prouver la qualité de journaliste ou de techniciens des médias.
De la même manière, les professionnels des médias qui doivent couvrir des évènements à l’étranger doivent prouver auprès des représentations diplomatiques leur statut de journaliste en détenant par dévers eux la carte nationale de presse.
Dans ce sillage la commission invite tous les journalistes à venir se procurer la carte nationale qui « leur permettra à partir du 1er juin, de faire convenablement leur travail ».
Source: Capvertinfos.sn