La capacité annuelle de traitement de la SAR est passée de 1,2 à 1,5 million de tonnes en cinq ans (ministre)
Le ministre du Pétrole et des Energies, Antoine-Félix Abdoulaye Diome, a révélé, jeudi, que la capacité annuelle de traitement du pétrole brut de la Société africaine de raffinage (SAR) est passée de 1, 2 à 1, 5 million de tonne en cinq ans à la faveur de la mise en œuvre du Projet d’augmentation des capacités et d’adaptation des unités pour le traitement du brut Sangomar (ACATBS).
‘’Des efforts importants ont été consentis pour arriver à ce résultat’’, a-t-il expliqué en faisant notamment allusion d’un programme ambitieux d’augmentation des capacités et d’adaptation des unités pour le traitement du pétrole brut.
S’exprimant lors d’une visite des installations de la Société africaine de raffinage et de la SENELEC, le ministre de lu Pétrole et des Energies a également évoqué l’anticipation ayant permis d’adapter l’unité industrielle au traitement du futur pétrole brut sénégalais de Sangomar’’.
Selon le ministre, ‘’toutes les caractéristiques du pétrole brut sénégalais ont été intégrées dans le cadre de ce programme dénommé ACATBS’’.
‘’Ce programme nous permettra sans difficulté, dès la sortie du premier baril, de prendre les choses en main pour l’amélioration des conditions de vie des populations’’, a-t-il déclaré.
Il assure que ‘’la SAR s’est suffisamment préparée depuis 2019 (…) afin de mettre sur le marché les quantités à la hauteur de nos besoins pour satisfaire aussi bien les demandes en termes de produits blanc (Super, gasoil ou différents gaz)’’.
La société s’est également préparée pour ‘’les autres produits dont a besoin l’industrie pour pouvoir fonctionner correctement’’, a indiqué Antoine-Félix Abdoulaye Diome.
Il a souligné qu’à partir de 2019, »cet ambitieux programme a commencé à être mis en œuvre pour recourir à une expertise locale dans le raffinage de notre pétrole brut’’.
Le ministre a annoncé que la SAR va vers un important programme d’investissement notamment en matière de sécurisation de ses infrastructures.
Pour le moment, fait-il savoir, ‘’il y a un dispositif de surveillance et une protection pour apporter des réponses en permanence en cas de difficultés’’.
Selon le ministre, ‘’les capacités de production du secteur de l’électricité ont été multipliées par trois’’.
Il s’est réjouit de la »situation actuelle reluisante » de la SAR, rappelant ‘’les grosses inquiétudes sur l’existence même » de l’entreprise »à un moment’’.
Le mnistre a également salué ‘’l’esprit d’équipe fait dans la solidarité et surtout dans une certaine cohésion au niveau de la SAR’’.
Pour Antoine Diome, cet esprit s’est matérialisé ‘’avec la signature du pacte social’’, lequel devrait permettre de travailler pendant trois ans »dans un climat de paix ».