Ce vendredi, les usagers et consommateurs doivent faire avec une matinée sans produits pharmaceutiques. Les pharmaciens privés ont décidé de baisser les rideaux sur l’ensemble du territoire national entre 8 et 15 heures.
Le syndicat des pharmaciens du privé dénonce ce qu’il qualifie comme « une injustice qui dure depuis 2020 ». Une situation à laquelle les pharmaciens du privé affirment avoir « beaucoup travailler » comme le fait savoir son président, Assane Diop.
Il s’agit pour lui, de « rétablir un des leurs dans ses droits ».
Le président du syndicat des pharmaciens privés du Sénégal fait savoir que leur combat consiste à barrer la route aux autorités « qui veulent vaille que vaille exproprier un pharmacien pour installer un autre ».
En sens, le syndicat dénonce le fait qu’un pharmacien qui est « régulièrement installé depuis plus de 40 ans » au rez-de-chaussée de l’immeuble indépendance en centre ville Dakarois est aujourd’hui sérieusement menacé.
« Avec la complicité du bailleur, celle de la direction de la pharmacie et du médicament et celle du ministère de la santé », poursuit Assane Diop, « un autre pharmacien occupe les lieux non obstant les décisions de justice ».
Réagissant à ce propos, le ministre de la santé et de l’action sociale note que l’affaire « est pendante » devant le tribunal du commerce. Pour Abdoulaye Diouf Sarr, « il faut attendre que le tribunal donne son verdict ».
Un verdict qui devra dire qui est le propriétaire du bail.
Ce dernier aura la signature de l’arrêté qui va l’autoriser « à occuper les lieux ». Pour le moment, affirme le ministre, « c’est Mme Baldé qui détient le bail ». Elle est en bras de fer contre Mme Aïcha Ngoudiam Mbodj.