L’industrialisation de la production de logements est un concept qui explore comment les différentes étapes de la production, de la construction et de la location de logements peuvent être optimisées et rationalisées pour améliorer l’efficacité et la qualité. Elle se présente aujourd’hui comme un défi générationnel amplifié par plusieurs facteurs, notamment le déficit actuel, la croissance démographique, le coût élevé, etc…
L’accès au logement devient ainsi une préoccupation citoyenne qui exige une réflexion participative, qui vise à contribuer de manière constructive à la mise en place d’un plan pour relever les défis du logement. Selon Dieynaba Seydou Ba, journaliste et une des organisateurs de cette journée, « il faut savoir que l’accès au logement ne pourrait être une réalité que si l’industrialisation des produits locaux prenait son essor. »
Une autre question soulevée par les panélistes aura été l’urbanisation. Au Sénégal, elle est caractérisée par son développement rapide et mal maîtrisé. La grande majorité des populations n’ont pas accès à un habitat décent du fait essentiellement de la faiblesse de leurs revenus et des coûts élevés des logements disponibles sur le marché. Cette situation est accentuée d’une part par la rareté du foncier aménagé et d’autre part par les conditions restreintes d’accès aux crédits immobiliers.
Ce qui justifie la mise en place d’une bonne stratégie déclinant des mesures incitatives à l’investissement public et privé. De ce fait dans un contexte mondial en perpétuelle évolution et avec des ressources publiques limitées, il est opportun de mettre en place des outils de financement innovants pour trouver des solutions structurelles au besoin de financement de l’habitat.
Malgré l’absence de l’État dans l’organisation de cette journée, les acteurs se sont donnés les moyens pour donner des pistes de solution.
ASSANE DIOP