Alors que les États-Unis et le Royaume-Uni ont participé activement à la défense de l’État hébreu face aux frappes iraniennes, Washington et Londres ont fait savoir qu’ils ne s’impliqueraient pas de la même manière en Ukraine. Un positionnement qui a provoqué l’ire de Kiev.
Des propos qui interviennent après les critiques du président ukrainien Volodymyr Zelensky qui, le 14 avril, a souligné l’intervention militaire américaine et britannique pour abattre les drones et missiles iraniens ayant visé l’État hébreu le 13 avril, alors que ses alliés restent selon lui passifs face à la pression russe dans le Donbass.
C’est un journaliste de Voice of America qui a demandé à John Kirby si cette tactique pouvait être utilisée en Ukraine. «Je savais que cette question allait être posée», a répondu le porte-parole en soupirant. «[Le président Joe Biden] a clairement indiqué dès le début [des hostilités en Ukraine] que les États-Unis ne seraient pas impliqués dans ce conflit dans un rôle de combat», a-t-il insisté.
Pour l’heure, Kiev a reçu près de 230 milliards de dollars d’aide militaire, humanitaire et financière occidentale. Moscou, de son côté, affirme qu’aucune aide militaire occidentale ne modifierait le cours du conflit.