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« Il faut que Wagner parte » du Mali, l’impérialiste Emmanuel Macron revient à la charge

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À l’occasion du séjour à Paris du président sénégalais Macky Sall, le chef d’État français Emmanuel Macron a reçu son homologue à l’Élysée. Les deux dirigeants se disent très « très convergents » sur le fait que « Wagner est la garde prétorienne d’un régime qui a pour premier objectif de se protéger », a déclaré l’Élysée.

Le président français Emmanuel Macron n’a toujours pas dit son dernier mot après son bilan militaire et diplomatique catastrophique au Mali. Suite à l’autodétermination des peuples maliens de se prendre eux-mêmes en charge et de trouver par eux-mêmes, les solutions à leurs problèmes politique et sécuritaire, les relations franco-maliennes se sont totalement dégradées. Mais, l’Élysée, encore dans la nostalgie des années impérialistes, n’a toujours pas dit son dernier mot.

Lors d’une visite à l’Elysée, le 10 juin 2022, le président sénégalais Macky Sall a échangé avec son homologue français Emmanuel Macron sur la question du Mali. Pour Emmanuel Macron, il faut a tout pris maintenir « la pression » sur les autorités de la transition à Bamako. Car, « plus le temps passe, plus elles éliminent ses opposants et plus elles s’installent dans le confort relatif qui va avec la protection que lui apporte Wagner », a expliqué la présidence.

Wagner, une garde prétorienne

Pour Emmanuel Macron qui n’a jamais consommé la rupture définitive entre Paris et Bamako, « Wagner est la garde prétorienne d’un régime qui a pour premier objectif de se protéger ». Une idée également partagée par son homologue sénégalais qui préside actuellement l’Union africaine (UA).

Les deux chefs d’Etats « ont partagé leurs préoccupations sur la manière de faire de Wagner, et notamment les crimes qu’il commet » dans le pays. « Il faut que Wagner parte » du Mali, selon la présidence.

Les intérêts de Paris au-dessus de ses convictions
En réalité, l’intervention française au Mali qui date de 2013 et qui présente des résultats très mitigés n’a permis en rien d’éliminer la menace djihadiste dans la région. Mais depuis l’arrivée au Mali de partenaires russes, Paris voyant la rupture totale entre les deux capitales, cherche par tous les moyens pour discréditer les efforts menés par l’armée malienne.

Emmanuel Macron qui a toujours appelé les autorités actuelles par le vocable de « junte » a pourtant apporté son soutien à la succession dynastique en cours au Tchad, après la mort du président tchadien Idriss Deby, décédé dans des circonstances obscures. Au Tchad, pour servir ses intérêts militaires, Emmanuel Macron a ainsi supporté un régime qu’il pouvait appelé « illégitime », mais au Mali, il parle de « junte » et de « pouvoir autocratique » en insistant sur un transfert de pouvoir aux civils. Pourquoi le discours du colon moderne change d’un pays à un autre ?

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