Difficile de ne pas faire le constat. La vie est de plus en plus chère. En réalité, cette flambée des prix des denrées de première nécessité constatée dernièrement sur le territoire national inquiète plus d’un. Le riz, le sucre, l’huile pour ne citer que ceux-là, absolument tout est en hausse. Une situation difficile pour bons nombres de sénégalais qui peinent à joindre les deux bouts et pour beaucoup, le salaire ne suffit point.
Pénible de remplir le panier de la ménagère. A qui la faute ? Bien que les populations indexent l’Etat, le Conseil national de la consommation quant à lui, a tenu à rassurer hier, sur des mesures qui seront prises pour apaiser cette situation. Et ce, en espérant toutefois que les commerçants reviennent à de meilleurs sentiments et déstockent les marchandises emmagasinées.
Les dégâts causés en mars dernier ne seraient-ils pas la cause ?
En effet, beaucoup stipulent que c’est à cause des vols commis dans les supermarchés Auchan au courant des émeutes de mars dernier que le Gouvernement a mis en place ce stratagème pour réparer les dégâts générés. Possible. En tout cas, si cette thèse est soulevée c’est parce que certaines rumeurs présageaient déjà ce modus operandi. Rappelons que plusieurs stands Auchan avaient été saccagés lors des manifestations nées du différend opposant le leader du Pastef Ousmane Sonko et la masseuse Adji Sarr.
A noter que la réduction de la taxe d’ajustement à l’importation passera de 10 à 5 % sur les huiles brutes importées. Il y a également le maintien de la TVA à 0% sur le riz, la suspension des droits de douane sur le blé, l’application d’un taux de 0% de TVA sur la farine de blé, l’administration des prix des bidons de 20 litres d’huile, la mise en œuvre des mesures rendant obligatoire la déclaration des stocks, l’homologation des prix des matériaux de construction. Le pays est déjà en crise avec la situation épidémiologique qui y sévit. Avec cette flambée, les sénégalais risquent de passer de trois à un repas par jour. Incroyable.