Le Front pour la Défense de la Démocratie et de la République (FDR), a réagit à la dernière sortie médiatique du président Bassirou Diomaye Faye. Ses membres dénoncent une tentative de « donner corps et vie institutionnelle à l’État-Sonko », qualifiant cette initiative de « forfaiture inacceptable »
Le FDR a répondu à l’appel au dialogue, lancé par le président de la République, le 4 avril dernier, lors d’un entretien avec la presse nationale.
Cependant, le Front dénonce un retard « sans consultation des forces vives de la nation, notamment l’opposition ».
« Nous avons toujours défendu les acquis issus d’un dialogue sincère. Mais nous ne nous laisserons pas tromper par un dialogue tardif et opportuniste », a déclaré Mouhamadou Lamine Massaly, président de la commission Diaspora du FDR et porte-parole du Front.
– Le plafonnement de la caution électorale à 30 millions de FCFA pour la présidentielle,
– La mise en place d’un Pool judiciaire financier et le renforcement des pouvoirs de l’OFNAC,
– Une réforme de la loi 81-17 du 6 mai 1981 sur les partis politiques, incluant leur financement et le statut du chef de l’opposition,
– La création d’une commission d’évaluation de la CENA et du CNRA.
Le FDR a réaffirmé son ouverture au dialogue, mais refuse toute discussion basée sur des « subterfuges orchestrés par le Premier ministre ». L’opposition exige des engagements clairs et des actes concrets, loin des manœuvres politiques qu’elle juge hypocrites.