« Des suites judiciaires seront données sans faiblesse et en toute objectivité aux manquements et autres reproches pointés du doigt par la Cour des comptes et d’autres organes de contrôle », l’annonce est du ministre de la Justice, garde des Sceaux.
Dans un entretien avec l’APS, Ousmane Diagne fait savoir que « la plupart des corps de contrôle, à commencer par la Cour des comptes, dans leurs conclusions, ont demandé des poursuites. Il appartiendra aux organes de poursuite, en particulier les services du procureur de la République et du Parquet d’examiner les rapports au cas par cas, et d’apprécier la suite à donner ».
Lors du même entretien, le garde des Sceaux a souligné que l’attitude la plus responsable consisterait à saisir un juge d’instruction pour chaque cas et à lui laisser la pleine latitude d’apprécier la conduite à tenir « dès l’instant qu’on entre dans le cadre d’une dynamique d’examen et de reddition des comptes ».
L’attitude la plus responsable, à en croire Ousmane Diagne « est de laisser au juge de décider de la suite à donner à chaque affaire sans faiblesse et d’une façon tout à fait objective ».
Le ministre prend la peine de clarifier en disant « qu’il n’y aura pas de règlement de comptes. Il faut juste répondre de ses actes. Il faut jusque que les personnes concernées puissent répondre des reproches et griefs qui sont formulés contre elles ».
Selon le ministre, « la finalité d’un rapport, dès lors que ses auteurs préconisent des poursuites, ne saurait être que des poursuites qui seront initiées et confiées à des magistrats indépendants expérimentés appelés à décider de la suite à donner et éventuellement des peines à distribuer ».