Le ministre des infrastructures des transports terrestres et aériens a déploré l’état d’avancement des travaux du pont de Rosso qui relie le Sénégal et la Mauritanie. En visite à la frontière, Malick Ndiaye soutient que 17% seulement des travaux sont à ce jour réalisés depuis 2021 « alors que la banque a manifesté la volonté d’accompagner les travaux jusqu’au mois de décembre 2026 », date à laquelle, l’infrastructure doit être livrée.
Le ministre fait savoir qu’il y’a eu des retards. « Nous sommes même hors délais » martèle-t-il.
Cependant il rassure qu’à la suite de cette visite, « une discussion qui a eu lieu avec son homologue mauritanien en présence de l’entreprise contractante a permis de lever des équivoques ». Aussi, « des mesures fortes ont été prises du côté du gouvernement », car ce projet doit voir le jour au courant de l’année 2026. Sur ce, « l’entreprise est consciente » de cette rigoureuse décision.
Elle s’est engagé à prendre « toute les décisions nécessaires afin de mobiliser tous les moyens utiles pour exécuter les travaux afin que ce pont puisse voir le jour au premier trimestre de l’année 2026. »
Pour cela, dira le ministre, « nous avons besoin de joindre les efforts et nos équipes pour assurer le suivi de l’exécution pour apporter tout le soutien nécessaire à l’entreprise contractante pour réaliser les travaux dans les meilleures conditions ».
Entre temps, poursuit Malick Ndiaye, la solution provisoire de traversée permet de rallier les deux frontières.
Le ministre des infrastructures et des transports terrestres et aériens fait savoir que le pont qui doit se dresser sur le fleuve doit s’étendre sur 1 kilomètre et 400 mètres. Il va réduire drastiquement le temps de la traversée qui va passer d’une heure à seulement dix minutes. Le pont facilitera la circulation de 530 véhicules contre 150 en ce moment.