La crise que traverse l’école sénégalaise ne laisse personne indifférente car ne profitant à aucun segment de la société sénégalaise. C’est ce que semble comprendre la confédération nationale des travailleurs du Sénégal/Force du changement.
En conférence de presse, le secrétaire général de la CNTS/FC fait savoir qu’il est attendu des syndicats des enseignants tout comme du gouvernement, « l’harmonisation de leurs positions en terme de propositions avant d’aller à la table négociation ».
Selon Cheikh Diop, « des solutions urgent pour que le système éducatif redevienne à la normale ». C’est la raison pour laquelle, la CNTS/FC pense que « la crise scolaire a atteint son apogée… ».
Son secrétaire général fait savoir « qu’il est temps que tous les acteurs s’impliquent, y compris les centrales syndicales que nous sommes.
C’est la raison pour laquelle, nous pensons que l’état doit tout mettre en œuvre pour trouver des solutions sur le passif des accords et sur les iniquités constatées au niveau du système de rémunération ». Sur cette question, dira M. Cheikh Diop, sa centrale a toujours « réfléchi sur une solution globale, mais apparemment, l’état semble opter pour une solution sectorielle ».
Convaincu que l’école sénégalaise est en ce moment sur la corde raide, le secrétaire général de la CNTS/FC affirme son engagement pour « accompagner l’état et les travailleurs dans cette option de solution sectorielle ».
Au niveau du secteur de l’éducation, poursuit Cheikh Diop, « il est temps que ces solutions sectorielles soient scrutées afin d’aboutir à des propositions ». « C’est ça que nous attendons de l’état, mais également de l’ensemble des enseignants, nous attendons à ce qu’ils harmonisent leurs positions en terme de propositions… ), martèle-t-il. « Pour trouver des solutions durables, il faut que les propositions intègrent les préoccupations de l’ensemble des acteurs du système.
Les corps de contrôle ont des spécificités, idem pour les autres enseignants, mais surtout les décisionnaires en ont aussi. Il faut donc trouver un juste milieu pour que les iniquités soient considérablement réduites dans le secteur de l’éducation », conclut Cheikh Diop, comme pour faire part de l’inquiétude de sa centrale syndicale concernant la crise scolaire.
Avec capvertinfos.sn