Contribution: La première mesure que le ministre Mansour Faye a prise en sa qualité de ministre des transports.
La première mesure que le ministre Mansour faye a prise en sa qualité de ministre des transports était de surseoir à l’ouverture des centres de contrôle technique déjà autorisée par son prédécesseur en l’occurrence le ministre El Hadji Oumar Youm au mois de juillet 2020.
Une animosité entre ministres de la république qui est réelle et flagrante, des ministres qui ne se pifent pas, alors pas du tout jusqu’à remettre en cause la signature ainsi que le projet d’innover de son prédécesseur.
Je les attends au tournant.
Et dites-vous bien que c’est le même ministre qui revient dire à nous « demeurés » certainement qu’il va réactiver, réactualiser le dossier d’ouverture de centres contrôle technique, bon bref !!!!
C’est juste après la nomination de Mr Mansour Faye au ministère des transports que je reçus un mardi matin très tôt d’ailleurs le coup le coup de fil du directeur des transports qui me demanda de venir répondre dare dare au secrétaire général dudit ministère Mr Sagna.
Sur place, j’avais trouvé Mr M’baye Gueye de EMG et deux autres représentants des sociétés qui avaient au même titre que moi remporté les trois autres marchés de construction de centres de contrôle technique.
Un seul point était inscrit à l’ordre du jour à savoir le retrait, la résiliation pure et simple de nos marchés de construction desdits centres restée sans suite jusqu’aujourd’hui.
Je suis entrain de zapper toutes les chaînes de télévision pour écouter certains intervenants dans ces éditions dites spéciales, mais force est de reconnaître que nous ne sommes pas encore au bout de nos peines.
Le secteur des transports pour ne pas dire que le pilier de développement qu’est le transport dans tous ses segments, dans toutes ses composantes n’est pas bien géré, n’est pas bien pris en compte.
En ma qualité de promoteur de la première gare routière privée du Sénégal, j’avais fini de réfléchir et mettre sur orbite un pan important de ce pilier de développement, à savoir :
– L’importation de 600 bus Blue Bird
– La construction d’un héliport avec 4 hélicoptères médicalisés (1zone est, 1 zone ouest,1 zone nord, 1 zone sud) avec des troupes héliportées de Medecins et sapeurs-pompiers) pour secourir des accidentés de la route sur place et évacuer vers des hôpitaux de médecine d’urgence les blessés graves pour une meilleure prise en charge) en partenariat avec l’armée.
– La construction d’un hôpital de secours avec comme spécialité que la médecine d’urgence toujours en partenariat avec l’armée.
En toute modestie , en parlant de quelques uns de mes projets pour être effectivement sur les rampes d’une vraie et réelle émergence, en me retournant subitement je ne vois personne, sinon que des nains de taille qui n’arrivent pas à voir plus loin que leurs ombres et malheureusement ils occupent des stations difficilement contournables sur l’échiquier administratif.
Je ne fais qu’écouter les différents intervenants avec souvent des titres pompeux mais inexpérimentés ,immatures dans la théorie comme dans la pratique pour parler de transports.
Des solutions terre à terre, très simples à mettre en œuvre existent pour avoir un parc roulant sûr avec des véhicules aptes à rouler à l’échelle urbaine, interurbaine et internationale, mais hélas, hélas encore hélas !!!!
Pour vous dire vrai ,je n’ai pas encore entendu de mesures fortes, courageuses, révolutionnaires et sans calculs politiques ou autres freins pour innover ce secteur malheureusement.
On a parlé de centres de contrôle technique, mais avant la création de ces centres, on peut tout de suite en partenariat avec certaines structures créer des centres de PRÉ-CONTRÔLE TECHNIQUE qui constituent des niches de créations d’emplois pour les agents de ces centres (niveau BFEM) et chefs de ces centres de pré-Contrôle (niveau Bac+2)
L’objectif visé était de soulager les propriétaires de véhicules devant passer une visite de contrôle technique d’avoir la possibilité de se faire contrôler leurs véhicules partout et d’avoir la possibilité de réparer certaines des pannes détectées et d’aller par la suite se faire valider ce passage en pré-contrôle auprès de VÉRITAS moyennant le paiement d’une petite somme incluant le timbre fiscal.
L’objectif d’un centre de contrôle technique n’est pas de gagner de l’argent sur le dos du contribuable sénégalais mais plutôt d’avoir un parc roulant de véhicules pour sécuriser la vie des personnes qui y voyagent à bord.
Ça n’a même pas de sens qu’au sénégal qu’il n’y ait qu’un seul centre de contrôle technique qui se trouve être à Dakar et que toutes les voitures des 13 autres régions du sénégal n’aient pas la possibilité de se faire contrôler de manière professionnelle leurs véhicules.
Une chose dont j’ai toujours eu du mal à me l’expliquer, un état qui continue de protéger sur des bases légères une société comme VERITAS au détriment de nous sénégalais qui peuvent faire mieux que ces gens là,on continue à engraisser d’autres acteurs étrangers qui viennent nous prendre de force nos maigres marchés qui devaient nous maintenir intacts dans notre dignité légendaire cette préférence nationale incarnée par le secteur privé opérationnel sénégalais.
Voilà un pilier de développement assez complexe qui demande à ce que son Excellence parle avec les véritables sachants sinon c’est d’autres catastrophes semblables qui se profilent à l’horizon.
ALLAHOU SOURÉNNN
YO ALLAHOU SOURÉNNN
YO ALLAHOU SOURÉNNN
Mr Birane yaya wane
Chef d’entreprise, membre du Conseil National des dirigeants d’entreprises du sénégal 🇸🇳 (INNOVATION -CROISSANCE)
DOCTORANT- CHERCHEUR EN ÉCONOMIE (École doctorale des sciences juridiques,politiques, économiques et de gestion)université Cheikh Anta Diop (UCAD)
E-mail: biraneyaya.wane@ucad.edu.sn