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CONFERENCE CESAG: LES 2 CRISES COVID-19 ET RUSSO-UKRAINIENNE ONT CAUSÉ LE SURENDETTEMENT DES ECONOMIES AFRICAINES .

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Sous le thème de Perspectives économiques et régionales de l’Afrique subsaharienne : un nouveau choc et une faible marge de manoeuvre.

Le Directeur Général du CESAG pense que cette initiative organisée par l’institution qu’il dirige impactera la vision prospective des étudiants,une fois qu’ils seront opérationnels, ils pourront contourner les contraintes liées aux crises qui surviendront lors de certaines crises.

Rejouis de la presence du représentant résident du FMI comme conférencier,des autorités comme le directeur des finances, de la prévision des enquetes economiques, Mr MESMIN OULET VICKET devant les étudiants qui est revenu sur la reprise économique en Afrique subsaharienne pour lui qui a été plus prononcée que prévu au second semestre de 2021, d’où une révision en forte hausse de l’estimation de croissance de l’an dernier, de 3,7 % à 4,5 %.

Cette année en revanche, ce regain de vigueur est hypothéqué. L’invasion de l’Ukraine par la Russie a provoqué un choc économique mondial qui touche la région au moment où les pays disposent d’une marge d’action restreinte voire inexistante pour y faire face.

L’envolée des prix du pétrole et des denrées alimentaires pèse en particulier sur les soldes extérieurs et budgétaires des pays importateurs de produits de base et accentue les craintes à l’égard de la sécurité alimentaire dans la région.

En outre, le choc menace d’aggraver certains des problèmes particulièrement préoccupants de la région, notamment les séquelles sociales et économiques de la pandémie de COVID-19, les changements climatiques, les risques sécuritaires accrus dans la région du Sahel et le durcissement en cours de la politique monétaire aux États-Unis.

Tous ces facteurs expliquent pourquoi la dynamique de croissance de l’Af rique subsaharienne s’est essoufflée cette année, avec une croissance de l’activité économique qui devrait s’établir à 3,8 %. Alors que la reprise économique devrait s’accélérer en 2023 pour atteindre environ 4 % à moyen terme, ce rythme de croissance n’est toutefois pas suffisant pour regagner le terrain perdu en raison de la pandémie.

Outre une accélération de la campagne de vaccination contre la COVID-19, certaines priorités d’action se dégagent : protéger les ménages les plus vulnérables contre l’envolée des prix de l’énergie et des denrées alimentaires sans accroître la vulnérabilité liée à la dette, contenir les tensions inflationnistes, et gérer les ajustements des taux de change.

Au-delà de la pandémie et des tensions géopolitiques actuelles, pour créer des emplois et réaliser les objectifs de développement durable, il faudra que l’Afrique subsaharienne enregistre une croissance solide, inclusive et durable. Pour ce faire, les pouvoirs publics devront prendre des mesures résolues afin de diversifier davantage leur économie, de libérer le potentiel du secteur privé et de régler les problèmes posés par les changements climatiques des faits expliqués par MR MESMIN OULET VICKET, le représentant résident du FMI (fond monétaire international ) aux Étudiants et membres de l’administration du CESAG ce vendredi 3 juin 2022 à l’auditorium YALI .

 

Assane Diop

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