Une affaire aux contours troubles secoue le Trésor public. Selon L’Observateur, le siège de l’institution a été la cible d’un cambriolage d’ampleur, dans la nuit du [date]. Les malfaiteurs ont visé des bureaux stratégiques situés au deuxième étage de la Direction de l’informatique, où des portes donnant sur les balcons étaient restées entrouvertes.
D’après les premières informations relayées par nos confrères, plusieurs objets de valeur ont été dérobés, notamment des ordinateurs connectés directement aux serveurs de la Direction générale. Or, ces serveurs contiennent des données financières sensibles de l’État, ce qui soulève de sérieuses interrogations sur l’objectif réel du vol : simple larcin ou opération ciblée pour accéder à des informations confidentielles ?
Autre élément troublant, l’absence de traces évidentes d’effraction sur les lieux et la coïncidence avec le décès récent du Chef de division. Ce dernier était-il un témoin clé ? Son décès a-t-il un lien avec ce cambriolage ? L’enquête devra éclaircir ces zones d’ombre.
Le vigile de service cette nuit-là, J. M. Niakh, ainsi qu’un agent de police du Groupement Mobile d’Intervention (GMI), A. Goudiaby, ont été convoqués par la Sûreté urbaine pour être entendus.
Le Procureur de la République, saisi de l’affaire, a ordonné l’ouverture d’une enquête approfondie. Pendant ce temps, les autorités s’interrogent : ce vol révèle-t-il une faille majeure dans la sécurité des données financières du pays ? Affaire à suivre.