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Bassirou Diomaye Faye : ”Les Sénégalais ont le droit d’exprimer leurs désaccords sur les actes que je pose”

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Le chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye  a relevé, vendredi, que ses compatriotes avaient le droit d’exprimer leurs désaccords sur les actes qu’il pose avec son  gouvernement.

 

“Je trouve normal que nos concitoyens, qu’ils soient de la majorité ou de l’opposition, ont le droit d’exprimer leurs désaccords sur les actes que nous posons. Et c’est cela la démocratie”, a notamment dit le chef de l’Etat lors d’une déclaration au palais de la République.

 

Bassirou Diomaye Faye était notamment interpellé sur les polémiques alimentées sur les réseaux sociaux à la suite de la nomination d’un président de conseil d’Administration, considérée par certains militants de son parti PASTEF, comme un encouragement à la transhumance.

 

“Dans une volonté de se placer au-dessus des divisions partisanes, j’avais renoncé à mes responsabilités de Secrétaire général du parti Pastef-Les Patriotes. Cette décision est motivée par le désir de servir de manière neutre et de représenter tous les citoyens, quel que soit leur parti politique”, a rappelé le président Faye, appelant à “l’unité, à la réconciliation nationale et à un esprit de dépassement”.

 

“Nous venons de loin avec des divisions au sein même des familles pour des raisons politiques. Nous devons tourner cette page”, a dit Bassirou Diomaye Faye en faisant allusion aux évènements politiques qui ont traversé le pays entre 2021 et 2023.

 

“Vous avez entendu celui qui a le plus souffert d’entre nous en l’occurrence l’actuel Premier ministre Ousmane Sonko dire à Dakar Arena qu’il a pardonné”, a encore fait valoir le chef de l’Etat.

 

Selon lui, le fait de décrier la nomination de gens qui n’étaient pas avec son parti politique, PASTEF dans les moments difficiles serait contraire à “l’esprit d’appels à candidature” qu’ils veulent mettre sur pied pour certains postes de responsabilités

 

“Si nous faisons un appel à candidature pour certains postes et que la commission en charge d’analyser les dossiers pensent qu’ils sont les plus compétents, on ne peut pas dénigrer une personne parce que cette dernière a dit du mal de nous”, a-t-il martelé.

 

Il a toutefois insisté sur le fait qu’””il ne protégerait personne et qu’aucune proximité avec lui ou le Premier ministre n’empêchera une personne épinglée de répondre à la justice”

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