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Bassirou Diomaye Faye est contre l’épongement de la dette fiscale des entreprises de presse décidée par Macky Sall

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L’un des principaux challengers à l’élection présidentielle, dont le scrutin est prévu ce dimanche, Bassirou Diomaye Faye n’est pas du même avis concernant l’acte posé ce lundi par le président de la république (Ndlr 18 mars 2024). En effet, vous avez lu hier dans les colonnes de votre site préféré Sunu Infos que le chef de l’état Macky Sall a pris la décision d’éponger la dette fiscale des entreprises de presse.

 

Cette décision a fait réagir le candidat de la coalition Diomaye Prèsident qui a accordé une interview à Walf tv. Ce dernier estime que « ce n’est pas de cette manière qu’il faut aider la presse qui commence à y être habituée ». Bassirou Diomaye Faye est d’avis que cette décision de Macky Sall va dans le sens d’encourager « des pratiques qui ne sont pas salutaires » dans un état de droit.

 

Le candidat avance que s’il n’existe pas encore des assises de la presse, « il faut en organiser ». Selon Bassirou Diomaye Faye, il faut « parler aux différents segments de la presse » afin de trouver des solutions à leurs difficultés. Pour lui, certains patrons de presse « ont des préoccupations qui sont différentes de celles de leurs employés ».

 

À côté dira t-il, les éditeurs aussi ont leurs préoccupations. « Si nous sommes animés de la seule volonté de bien faire, nous devons trouver d’autres voies et moyens qui n’encourageraient pas la fraude fiscale », affirme l’inspecteur des impôts et candidat à l’élection présidentielle. Bassirou Diomaye Faye estime que « la fraude fiscale est un motif d’emprisonnement dans d’autres pays », ces derniers considèrent que tout le monde doit mettre du sien pour le développement du pays.

Si ces pratiques prolifèrent, « beaucoup d’entreprises trouveront le moyen de s’échapper à leurs déclarations fiscales obligatoires, car estimant arrivera un jour et qu’elles seront exonérées ».

 

Il avance que de telles pratiques existent aussi dans autres secteurs autres que la presse. Pour BDF, « tous les secteurs de la vie économique doivent être traités de manière équitable en ce qui concerne le règlement des impôts ».

 

« Il nous faut voir des solutions plus pérennes et qui n’encouragent pas la fraude fiscale », telle est la conviction de Bassirou Diomaye Faye. Pour lui les urgences d’un dirigeant « doivent être ailleurs que de chercher à plaire à un groupuscule de personnes ».

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