Ousmane Diouf, chroniqueur de lutte à la Rdv : «A sa place, j’aurais arrêté»
«Pour dire vrai, l’avenir de Gris Bordeaux est très sombre. A sa place, j’aurais arrêté. A défaut, il est obligé de prendre les jeunes. Gris n’a pas eu la chance de faire aussi bien que les 2 premiers «Tigres de Fass» que sont Mbaye Guèye et Tapha Guèye. Il ne devait pas perdre ce combat contre Balla Gaye 2. D’abord parce que le titre de «Tigre de Fass» était en jeu. Ensuite parce que c’était sa première sortie après la fusion Fass-Ndakaru. Gris avait pourtant les moyens de gagner, au vu du déroulement du combat. S’il continue dans l’arène, il va forcément prendre les jeunes.»
Zale Bâ, coach et consultant de lutte : «Plus ou moins compliqué, mais…»
«C’est plus ou moins compliqué pour Gris Bordeaux. En lutte, il y a 3 phases : le début de carrière pour se faire connaître, la 2e phase où les supporters doivent avoir confiance en leur lutteur et la 3e et dernière phase où il faut rechercher de l’argent. Gris doit accepter de donner la chance aux jeunes poulains pour partir avec de l’argent. Les supporters de Fass doivent pouvoir tout lui pardonner. Sa victoire devant Antoine Bakhoum, personne n’y croyait. Quand il battait Bombardier, c’était une fête à Fass. Maintenant qu’il est en fin de carrière, il ne doit plus accepter de dépenser certaines sommes d’argent dans le mystique et tout.»
Assane Ndiaye, promoteur de lutte : «La lutte a encore besoin de Gris»
«Tout le monde disait que c’en était fini pour Balla et Gris. Ils ont prouvé le contraire et montré qu’il leur restait encore quelque chose. La lutte a encore besoin de Gris. Rester dans l’arène est plus utile que de partir. Il communique bien et réussit ses journées. Gris doit pouvoir encore disputer 3 ou 4 combats avant de partir. Ce n’est pas dans l’intérêt de la lutte qu’il quitte l’arène.»