À moi de 24 heures de l’audition d’Ousmane Sonko, Ibrahima Lissa Faye, le président de l’Association de la presse en ligne (APPEL) a lancé un message fort aux forces de défense et de sécurité. Selon lui, les journalistes ne doivent subir ni entrave ni violence venant des policiers lors de la journée du 3 novembre 2022.
« On demande aux policiers d’aider les journalistes à faire leurs travail car eux aussi sont sur le terrain pour travailler. On demande à leurs chefs de donner l’ordre à leurs éléments de vérifier les cartes de presse et les laisser faire leur travail. Qu’ils n’entravent pas leur couverture sur le terrain. Ce que l’on veut, c’est que demain (jeudi 02 novembre), les journalistes ne subissent pas d’entrave ni de violence de la part des policiers. De leur côté, les rédacteurs en chef doivent faire en sorte d’envoyer sur le terrain des journalistes détenteurs de carte de presse et portant un gilet de presse permettant de les identifier. Aux véritables journalistes, détenteurs de l’authentique carte de presse munissez-vous de vos cartes de presse pour vous faire identifier faute de quoi, ce qui se passera sera en partie de votre faute. Donc prenez vos dispositions », a déclaré le président d’Appel.