une organisation crédible vis-à-vis de l’Etat et des bailleurs, arriver à taper sur la table pour réclamer des marchés, élaborer des normes nationales avec les pouvoirs publics ».
Un secteur dans lequel les entreprises sénégalaises actives dans l’énergie ont longtemps souffert « des normes taillées sur les entreprises étrangères », notamment de l’Europe.
Désormais, « il faut mettre en place un système de normes sénégalaises qui nous permettent de faire face à la concurrence étrangère », . Cette organisation fera le recensement des besoins des entreprises de l’énergie, se chargera de « déterminer les tendances du marché extérieur, de capter, analyser et valider les informations » relatives au marché mondial de l’énergie.
Ces mesures s’imposent à cette fédération de sociétés « submergée par des entreprises étrangères » et créée pour combler « un vide organisationnel » dans le domaine énergétique au Sénégal, en plus de devoir évoluer dans « une ère de mondialisation ».
Il s’agira, de « déterminer les stratégies à mettre en oeuvre, en interne (au Sénégal), pour faire face aux marchés extérieurs ». « Notre grand problème, c’est le marché étranger », après avoir dit que la commission se chargera de « suivre les donneurs d’ordre dans le secteur de l’énergie, afin de gagner le maximum de marchés », surtout ceux attribués par l’Etat du Sénégal.
Les projets du gouvernement en matière énergétique et souligné que les pouvoirs publics comptent sur le secteur privé national et étranger.
Les sociétés membres de la FESELEC sont actives dans la fabrication et les équipements électriques, l’importation et la distribution de matériel électrique, dans les énergies renouvelables.
Sont aussi membres de cette fédération des bureaux d’étude et de contrôle. La DIGITALISATION est une donnée importante selon le président de la FESELEC un système qui permet de gagner du temps, de rentabiliser les productions et installations.
ASSANE DIOP