Jugé coupable au pénal le jeudi 30 mai dernier, Donald Trump sera édifié sur la peine prononcée contre lui par le tribunal le 11 juillet 2024. Toutefois, il aura bel et bien le droit de se présenter à l’élection présidentielle prévue dans seulement 5 mois même si le verdict lui serait défavorable.
Car, la constitution des États-unis n’interdit pas à un condamné de se présenter à une élection présidentielle.
À cet effet, l’on ne sera pas surpris quand Donald Trump introduirait un appel. Mieux, il pourrait utiliser cette condamnation pour en faire un objet central de sa campagne électorale pour la présidentielle de novembre prochain. Donc il faudrait s’attendre à ce que l’affaire soit déplacé sur le terrain politique. À coup sûr le prédécesseur de Joe Biden à la Maison Blanche compte se présenter comme une victime d’une justice politique.
Il y a lieu de noter que Donald Trump ne risque pas gros dans cette affaire. En effet, l’emprisonnement ferme est théoriquement possible, mais il est peu probable car, le délit visé est apprécié comme relativement mineur.
Cependant, il est fort possible que Trump soit condamné à payer de fortes sommes d’argent ou à faire du travail d’intérêt communautaire.
La question fondamentale reste la perception de l’opinion s’il y aurait éventuellement une peine à l’endroit du candidat Républicain.
À coup sûr Donald Trump est assuré de mettre la main sur une grande partie de l’électorat des républicains. Mais la réalité auprès des électeurs en général pourrait être tout autre entre le moment où Trump serait reconnu coupable d’un acte criminel (11 juillet) et la tenue du scrutin présidentielle (5 novembre).
Les premières impressions seront faites lors du débat programmè entre Joe Biden et Donald Trump le 27 juin prochain. Ce moment pourrait être mis à profit par le candidat Démocrate pour tenter d’affaiblir son adversaire qui, on le sait a un sens du reaction souvent jugé incontrôlé pendant cet exercice.
Pour mémoire, Donald est le premier président à subir un procès dans une affaire criminelle.
Abdoulaye Diagne