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Affaire de l’hôpital de Louga: au delà de l’indignation, l’éclairage et l’attente du rapport

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La mort de la dame intervenue à la maternité du centre hospitalier régional Ahmadou Sakhir Mbaye de Louga constitue le principal sujet d’actualité au Sénégal.
Après la sortie de la famille annonçant une plainte auprès du Procureur de la république et celle du directeur de l’hôpital hier dans l’après-midi, le chef de l’état vient de poser un acte qui va relativement dans le sens de diligenter l’affaire. En effet, Macky Sall « exige » un rapport sur cette affaire dans les 48 prochaines heures.
Cette situation a fait aussi intervenir l’association nationale des sages-femmes. Par la voix de la présidente Mme Bigué Ba Mbodj, les sages-femmes s’indignent du fait qu’on assiste jusqu’à présent à une scène où la femme perd la vie en la donnant.
Mme Bigué Ba Mbodj est catégorique. Dans notre pays, « la compétence de partiquer une césarienne est exclusivement du ressort du gynécologue, du médecin ou du chirurgien ».
Pour elle, la sage-femme, en aucun cas, « ne peut s’adonner à la pratique de la césarienne ».
Il est possible selon la présidente nationale des sages-femmes qu’une indication de césarienne peut se déclarer avant que la femme enceinte n’entre en travail.
Si une sage-femme fait face à un des cas qui nécessiterait la césarienne, « elle doit respecter la pyramidai sanitaire », selon Mme Bigué Ba Mbodj.
Quand la sage-femme détecte une des indications de césarienne en cours de grossesse, elle n’a que « la référence » vers une structure de santé où la plateforme est plus relevée, comme alternative.
En cas notamment d’urgence, la sage-femme peut « proposer une indication de césarienne » qui doit être confirmée par le gynécologue, conclut Mme Bigué Ba Mbodj.

Source : Capvertinfos.sn

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