L’atelier de renforcement des compétences des moniteurs du système d’alerte précoce de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), a été clôturé jeudi à Abuja, en présence de Damitien Tchintchibidja, la vice-présidente de l’institution communautaire., a constaté l’APS.
Au dernier jour de cette session de formation ouverte mardi dans la capitale fédérale du Nigeria, les participants se sont retrouvés au siège de la Commission pour une démonstration au sujet de pratiques préconisées durant l’atelier.
La vice-présidente de la Commission de la CEDEAO a salué la tenue de cette session de formation, en estimant qu’elle participait de la volonté de l’organisation de s’ouvrir davantage à travers la diffusion d’informations réelles et fiables sur ses activités.
‘’Il est important que nous puissions monter au créneau pour disséminer la vraie information, l’information réelle. Lors des crises que nous avons traversées, nous avions laissé à d’autres acteurs faire le narratif. Cela a porté préjudice à l’organisation’’, a expliqué Damitien Tchintchibidja.
Elle a ainsi souligné l’importance d’une plus grande dissémination des informations émanant du système d’alerte précoce de la CEDEAO auprès des décideurs.
‘’Je dirais que les difficultés auxquelles nous faisons face sont beaucoup plus liées à la collecte des données. Il est important que nous disposions de données réelles qui nous permettraient de faire les analyses et les disséminer en temps réel auprès des preneurs de décisions et à tous ceux qui en ont besoin’’, a-t-elle insisté.
Elle n’a pas manqué de saluer l’organisation de sessions destinées au renforcement des capacités des moniteurs du système d’alerte précoce dont la direction dépend de la vice-présidence de la CEDEAO.
‘’C’est nécessaire d’avoir l’information et en temps. Il est donc important de renforcer les capacités de tous les moniteurs de tous les techniciens intervenant dans les centres nationaux d’alerte afin de leur permettre de pleinement jouer leur rôle dans les objectifs de paix et sécurité de nos Etats membres’’, a ajouté la vice-présidente de la CEDEAO.
Mme Tchintchibidja a en même temps évoqué l’importance pour les décideurs d’enclencher les réponses adéquates après l’étape de l’alerte précoce en rappelant qu’il revenait aux Etats membres de prendre les dispositions nécessaires en cas d’alerte pour éviter des pertes en vies humaines et des dégâts matériels.
‘’’Nous dirigeants sommes à l’écoute des informations et des rapports que nous soumettons. Il est de notre devoir de mieux communiquer afin de valoriser le travail qui est fait ici. C’est un travail de fourmi, un travail de longue haleine et nos équipes sont très fières du rendu’’, a-t-elle fait valoir.
Des moniteurs, analystes et techniciens en informatique du système d’alerte précoce provenant de divers pays de l’organisation communautaire ont pris part à cette session de formation qui duré trois jours.
La particularité de cette rencontre réside dans l’incorporation des acteurs des médias dans le réseau des moniteurs de terrain du système d’alerte précoce de la CEDEAO.
Nous apprécions cette collaboration qui s’installe entre et les médias et la Direction du système d’alerte de la CEDEAO.
Cela fait partie de notre plan stratégique de travailler avec les médias pour passer l’information de paix’’, a indiqué la responsable par intérim de la Direction du système d’alerte précoce à l’ouverture mardi de l’atelier.