A L’ATTENTION DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE BASSIROU DIOMAYE FAYE ET SON PREMIER MINISTRE OUSMANE SONKO

L’heure est grave au port autonome de Dakar. Depuis sa note du 25 juin qui acte la suspension des contrats des temporaires arrivés à terme, nous sommes désolés de vous dire chers autorités les conséquences dramatiques que cette situation à causer.

Des centaines de pères de familles sont mis au chômage pendant plusieurs mois causant parmi nous des décès, des malades, des familles dispersées, des enfants affectés psychologiquement du fait de la non régularité du paiement de leur scolarité, impactant négativement sur leurs résultats.

Nous vivons Chers autorités une injustice sans précédent, du fait des abus d’un directeur qui est venu non pas pour réconcilier le personnel, mais pose des actes qui ne militent pas en faveur de votre accession au pouvoir.

Nous avons participer à votre élection. Nous nous sommes battus ésperant que votre victoire sera le chemin de la prospérité et de l’espérance. Mais force est de reconnaître que nous vivons les moments les plus sombres de notre vie.

Les temporaires du port ne constituent point un gouffre financier pour le port, car ayant la plupart les salaires les plus bas de l’entreprise. On ne comprend pas le pourquoi de cet acharnement pour des personnes qui n’ont rien fait. Des personnes au contraire qui vous ont soutenu et défendu pour que vous puissiez accéder aux instances de décisions. Mais force est de reconnaître notre malheur face à cette situation.

Pour rappel nous sommes au port Depuis 10 ans. Et pendant ces périodes nous avons été toujours des travailleurs acharnés pour le développement de l’entreprise.

Chers autorités nous vous invitons à mettre à terme les abus de la direction du port, car les conséquences sociales sont énormes.

En définitive nous comptons faire une grêve de la faim avec l’ensemble des familles touchées par cette mesure du directeur général du port.