La campagne pour les élections législatives anticipées que nous menons actuellement doit être un temps fort de débat d’idées et de propositions de solutions de manière pacifique. Or, ces derniers jours, nous avons malheureusement été témoins de scènes inacceptables de violences verbale et physique qui n’augurent rien de bon pour notre cher pays. Ce n’est ni la voie de l’unité ni celle du progrès encore moins celle de la paix et de la cohésion.
Je tiens à rappeler que notre pays a été suffisamment traumatisé, dans un passé récent, par une série de violences atroces. Nous ne devons donc, en aucun cas, laisser ce cycle infernal se répéter. Il est crucial de préserver la paix et la stabilité, non seulement pendant cette campagne, mais pour toujours.
Dès lors, je condamne vigoureusement toute forme de violence et invite solennellement les autorités, le Président de la République en premier, à prendre toutes les mesures nécessaires pour garantir la sécurité de tous les citoyens sans distinction aucune et de leurs biens.
La protection de nos vies et de notre liberté d’expression doit être une priorité absolue.
Je lance enfin un appel pressant au calme et à la retenue à l’attention de tous les acteurs politiques : il est de notre responsabilité individuelle et collective de nous respecter, de défendre nos idées avec élégance dans leur pluralité et de bannir à jamais les affrontements physiques dans l’espace politique.
Les Sénégalais qui traversent des moments difficiles avec la conjoncture actuelle, attendent plus des solutions concrètes à leurs problèmes que des discours va-t’en guerre de certains protagonistes aux conséquences incalculables. Cette campagne doit se terminer dans la paix, la sérénité et le respect mutuel, afin de permettre à chaque citoyen d’exprimer librement son opinion et de participer pleinement à ce moment démocratique en toute sécurité et transparence. »