La tension monte aux Nations Unies avec un avertissement sévère des États-Unis adressé à la Corée du Nord. L’ambassadeur américain adjoint à l’ONU, Robert Wood, a lancé un sérieux avertissement à Kim Jong-un en déclarant que si des soldats nord-coréens entraient en Ukraine pour appuyer la Russie, « ils repartiraient forcément en sacs mortuaires ».
Selon les États-Unis, des troupes nord-coréennes seraient déjà présentes en Russie, et Washington a signalé un « petit nombre » de soldats dans la région de Koursk près de l’Ukraine. Le ministre américain de la Défense, Lloyd Austin, a souligné la coopération avec les alliés pour dissuader l’engagement nord-coréen aux côtés de la Russie.
Le Pentagone a aussi fait état de soldats nord-coréens recevant des « uniformes et équipements russes ». Ce développement a été souligné par Kiev comme une preuve supplémentaire du soutien militaire de la Corée du Nord à Moscou. Le ministre sud-coréen de la Défense a averti que ce déploiement pourrait accroître les risques pour la sécurité de la péninsule coréenne.
En réponse aux spéculations sur la présence militaire en Russie, Pyongyang a procédé au lancement d’un « missile balistique à longue portée » vers la mer de l’Est, alimentant ainsi davantage les tensions internationales. Ce missile a été identifié par le Japon comme appartenant à la classe des missiles balistiques intercontinentaux (ICBM).
L’ambassadeur français à l’ONU, Nicolas de Rivière, a qualifié le déploiement potentiel de troupes nord-coréennes en Russie d’ »escalade supplémentaire » du soutien à ce que la communauté internationale considère comme une guerre d’agression menée par la Russie contre l’Ukraine.