La plume est à vous : Pourquoi la candidature de Cheikh Oumar Bamba DIOP est intéressante ? (Cheikhouna Awa MBACKÉ)
Les intellectuels formés dans le système éducatif islamique du Sénégal ont toujours été négligés, voire ignorés, par les différents régimes qui ont occupé les postes de gouvernance du pays. En raison des obstacles linguistiques, de nombreuses opportunités, plus bénéfiques les unes que les autres, ont été perdues ; ce qui a suscité l’étonnement et l’interrogation de tous ceux qui connaissent la réalité culturelle et historique du pays.
Dans son offre politique, le duo Diomaye-Sonko a l’intention de mobiliser les atouts et les forces, de promouvoir l’égalité des chances et de renforcer la dimension islamique de la culture sénégalaise. Ils sont conscients que – comme dit Mamadou Youri SALL – « la résilience culturelle, la créativité et le goût de l’innovation qui caractérisent les Arabo-cultivés ne sont en rien comparables aux compétences dépossédantes que le système éducatif du Colonisateur inocule «…. ». C’est dans cette optique qu’ont été choisis trois candidats, tous aussi intéressants les uns que les autres, du Mouvement des Doomu Daara patriotiques (MODDAP). Il s’agit clairement d’une rupture avec la ségrégation et le simplisme, en faveur d’un changement systémique et d’un développement endogène harmonieux.
Plusieurs raisons attirent l’attention sur la candidature de Cheikh Oumar Bamba DIOP. Effectivement, cette initiative met en valeur le patrimoine socioculturel sénégalais, restaure la réputation de l’héritage culturel ayant été ravagé par l’acculturation et renoue avec l’élégance républicaine et le sens de la responsabilité, tout en favorisant les caractéristiques d’un intellectuel singulier.
Le profil de Cheikh Oumar est d’autant plus captivant qu’il s’inscrit dans la rencontre de deux civilisations et cultures sans heurts ni manipulations. Un véritable intellectuel à double tranchant. D’un point de vue intellectuel, le candidat aux Législatives, fils d’une famille maraboutique renommée, a fait ses humanités à l’école coranique. Il a appris le saint Coran à Koki, de même que les sciences islamiques et les sciences connexes. Il a obtenu une grande quantité de connaissances approfondies et exhaustives grâce au foyer d’enseignement de l’érudit encyclopédique Serigne Abdou Rahmane MBACKE de Darou Mouhty. Après avoir obtenu une formation islamique, il se dirige vers l’école française où il se distingue dans la lecture et l’écriture de la langue de Molière.
Toutefois, l’importance de l’éducation religieuse étroitement inculquée a prédéterminé Cheikh Oumar à devenir un ambassadeur des valeurs nobles d’humilité, d’altruisme et de gratitude. C’est à travers ses actions et son dévouement que de nombreux Sénégalais ont connu la personnalité de Serigne Mame Thierno Ibrahima Faty, un parfait exemple de dignité, de responsabilité et d’engagement au service des causes généreuses.
Selon Cheikh Oumar, il existe un grand nombre de références, de leaders et d’intellectuels au Sénégal, dont la détermination, la rectitude et l’action doivent être une source d’inspiration pour les générations actuelles et futures. En utilisant le concept de « Xam Cerno jotna », il a astucieusement encouragé les autorités politiques, les jeunes, les femmes, de toutes les sensibilités, à s’inspirer de la vie et de l’œuvre de nos personnalités et à préserver leur héritage socioculturel, qui est le fondement d’un développement inclusif. Dans un monde où les qualités morales sont en train de se dégrader au profit du matérialisme, un tel appel ne peut être que bénéfique.
La candidature de cet intellectuel conscient des enjeux géopolitiques mondiaux ouvre de nouvelles opportunités d’influence positive pour une Assemblée nationale de rupture, composée d’hommes et de femmes courageux, capables de représenter dignement le peuple sénégalais et de répondre à ses aspirations les plus profondes pour un Sénégal souverain, juste et prospère.
Bonne chance cher ami.