Dans un contexte où la majorité des Sénégalais souffrent de la hausse des prix des produits de première nécessité et de l’inflation galopante, l’Agenda 2050 semble étrangement déconnecté de la réalité. Rien n’est proposé pour soulager immédiatement les ménages sénégalais qui peinent à joindre les deux bouts. Aucun plan clair pour réguler les prix, atténuer la pression fiscale, ou offrir des aides directes aux familles.
Góorgóorlu est aussi absent du Projet d’une autre façon. Censé être le destinataire ultime dudit projet, il est étrangement oublié à la phase de définition des priorités, lui qui, à l’image d’un animal de laboratoire, a subi tous les plans savamment concoctés, qui l’ont réduit en l’état de « Cas social ».
Un autre point d’ombre est la question du financement. Les projets évoqués nécessitent des investissements colossaux, mais le document reste muet sur la manière dont ces projets seront financés. Les promesses de prospérité future sont louables, mais elles ne suffiront pas à apaiser la détresse du Góorgóorlu.