Darou Mousty et Ndendory, près de Matam, font partie des importantes réserves de phosphates peu valorisées dont dispose le Sénégal. Une partie de ce phosphate est actuellement exploitée par les ICS principalement pour produire de l’acide phosphorique exportée en Inde.
La vision des nouvelles autorités sénégalaises va à l’encontre de ce modèle.
« Désormais le phosphate sénégalais sera principalement valorisé et transformé en engrais ici au Sénégal avec de grands pôles industriels à Matam », a déclaré, lundi, Victor Ndiaye, président du Cabinet Performance Group chargé de la présentation sur les énergies extractives dans la « Vision Sénégal 2050 ». C’est un élément important pour assurer la souveraineté agricole du Sénégal et celle des pays voisins de la sous-région ouest-africaine.