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Le développement intégré de la petite enfance ”un peu en retard” dans le pays, selon la DG de l’ANPECTP

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La directrice générale de l’Agence nationale de la petite enfance et de la case des tout-petits (ANPECTP), Khadiatou Djamil Diallo, estime que le développement intégré de la petite enfance (DIPE) connaît “un peu” de retard au Sénégal.

 

”Nous avons constaté que le développement intégré de la petite enfance (DIPE), est un peu en retard dans notre pays”, a déclaré Mme Diallo, au terme d’une tournée dans les quatre départements de la région de Tambacounda (est).

 

Après avoir dressé ce constat, elle a promis que des mesures seront prises pour remédier à cette situation.

 

Elle a indiqué que durant sa tournée dans la région de Tambacounda, les problèmes relevés tournent autour de l’existence d’abris provisoires dans les écoles, du manque de formation de certaines personnes intervenant dans le DIPE.

 

La DG de l’Agence nationale de la petite enfance et de la case des tout-petits a aussi cité l’absence de cantines scolaires et l’existence d’”un déficit important en personnel enseignant”.

 

Elle a indiqué à ce propos qu’elle compte saisir le ministre de l’Education nationale, afin de trouver une solution au déficit d’enseignants.

 

“Nous allons interpeller la tutelle, le ministre de l’Education, pour combler le gap en personnel enseignant au niveau du préscolaire”, a-t-elle-dit.

 

Elle déclare avoir “constaté” que “le but premier de la case des tout-petits a été détourné”, de sorte qu’”[…] aujourd’hui, dans les cases, il ne s’agit que du préscolaire, alors que l’idée à la base était la reproduction de nos maisons dans les cases, avec une mère conseillère, un grand-père pour les contes, un animateur polyvalent pour les 0-2 ans et les 3-5ans”.

 

“Il n’y a que quelques cases qui sont restées dans l’orthodoxie”, les autres étant “surtout dans le préscolaire”, a-t-elle relevé, estimant que “c’est le moment de remédier à cette situation et rendre à la case des tout-petits son but d’origine”.

 

Elle a annoncé à ce propos qu’un plan d’action sera adopté pour la prise de mesures urgentes en perspective de la prochaine rentrée.

 

Elle a révélé qu’entre 2018 et 2024, le taux de préscolarisation brute est passé de 11 % à 19% dans la région de Tambacounda.

 

Ce bond a été rendu possible grâce au projet “Investir dans les premières années pour le développement humain au Sénégal (PIPADHS)”.

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