Les Sud-Africains sont appelés aux urnes, ce mercredi, pour élire leurs représentants au Parlement dans un scrutin, dit-on à l’issue incertaine, en raison d’un recul annoncé du Congrès national africain (ANC), le parti du président sortant Cyril Ramaphosa.
Plus de 27 millions d’électeurs sont attendus dans les 23 000 bureaux de vote à travers le pays pour élire les 400 députés qui vont désigner le président de la République pour un mandat de cinq ans et les conseillers provinciaux.
De nombreux observateurs, s’appuyant souvent sur des sondages, prédisent une perte de vitesse du parti de Nelson Mandela, l’ANC, qui risque notamment de perdre sa majorité absolue.
Les précédentes élections générales de mai 2019 avaient été marquées par un recul en termes de résultats électoraux du Congrès national africain au profit de la principale formation d’opposition, l’Alliance démocratique (DA) et les Combattants pour la liberté économique (EFF).
Cyril Ramaphosa dirige l’Afrique du Sud depuis février 2018 à la suite de la démission de Jacob Zuma, condamné pour corruption dont il était le vice-président. Il avait été reconduit à la présidence du pays le 22 mai 2019.