Chaque année, notre pays importe 100 000 tonnes d’oignons alors qu’il regroupe tous les attributs d’autosuffisance sur ce produit tant prisé par les ménages sénégalais. La problématique réside en l’absence d’infrastructures de stockage qui ferait que l’oignon puisse rester disponible durant toute l’année sur le marché. Pour inverser la tendance, l’un des privés les plus en vue en la matière préconise le financement comme levier et comme solution.
Pour Mamadou Sall, l’état n’a pas besoin de s’endetter à coup de milliards pour apporter une solution estimée à 65 milliards francs CFA.
« Si l’état décaisse seulement 13 milliards, le problème de stockage de l’oignon est résolu », tient à préciser le Manager de « Bày Seddo ». Pour faire simple, il affirme que « si l’état décaisse même ce montant en deux phases annuelles le problème est réglé sur deux ans et le privé s’endette pour faire le reste ».
Il fait savoir que c’est le même modèle que sa structure a utilisé pour espérer réaliser la capacité de 5 000 tonnes de stockage d’ici la fin de l’année. « Un apport de 20% et le reste repose sur du crédit export pour la faisabilité » conclut-il.
À ce titre, « des partenaires sont identifiés » pour la grande échelle.
Mamadou Sall reconait que l’actuel gouvernement est dans cette démarche et le secteur privé lui tend la main.