Des habitants du village de Cap Skirring, dans la commune de Diembéring, ont organisé, samedi, une marche pour dénoncer les “nombreux cas de meurtres et d’assassinats” enregistrés dans leur localité.
”On est confronté à des problèmes de meurtres et d’assassinats mais surtout de noyade au niveau du quai de pêche de Cap-Skirring. On n’ose plus sortir jusqu’à une certaine heure. Il y a une insécurité totale à Cap-skirring “, a déclaré Mariama Seck, porte parole des femmes du village.
Elle a ainsi invité les pouvoirs publics à trouver une solution au problème afin que ‘’pareille situation ne se produise plus’’.
”Tous les jours en sortant, nous pensons aux agressions et crimes qui sévissent à Cap-Skirring. Un problème sécuritaire est constaté dans la commune de Diembéring. Nous interpellons les pouvoirs publics. Il faut que ces agressions cessent”, a insisté Mariama Seck.
”Nous avons enregistré en trois mois plus de cinq morts. Nous marchons pour dire stop au banditisme. Plus de ça dans notre localité”, a réagi le président de la jeunesse de Cap-Skirring, Mamadou Diallo.
Au mois de février, le sous-préfet de l’arrondissement de Cabrousse, Alassane Hann, avait présidé une réunion en vue de se pencher sur les cas de meurtres et assassinats notés à Diembéring, une commune du département d’Oussouye (sud).
Le maire de Diembéring, Léopold Aba Diatta, avait rappelé que quatre meurtres ont été enregistrés dans sa commune en l’espace d’un mois.
Le 2 février, deux individus, un vigile et un charpentier, ont été retrouvés mort par balles, sur la baie de Boucotte-Diembéring, non loin du village de Cap Skirring. Le 11 février, une jeune femme a été battue à mort par son ami à Cap Skirring. Le 20 février, trois pêcheurs avaient péri dans le chavirement d’une pirogue à l’embouchure du fleuve Casamance, près de Cap Skirring.