PRESIDENTIELLE – Boubacar Camara prône le changement de cap pour un développement économique et social
L’ancien directeur général des Douanes, Boubacar Camara, candidat de la coalition “Kamah 2024” prône le changement de cap pour permettre un développement économique et social, s’il sortait vainqueur de l’élection présidentielle.
‘’Nous voulons que le Sénégal change de cap parce que notre pays a pris une voie qui n’est pas propice au développement économique et social”, a-t-il déclaré, samedi, à l’issue d’une visite chez des dignitaires religieux de la ville de Louga dans le cadre de sa campagne électorale.
Boubacar Kama a souligné que “le cap qu’on a pris depuis 1960 n’est pas bon parce qu’il repose sur des moteurs de développement, à savoir l’endettement et la fiscalité” qui, selon lui, “sont mauvais”.
“Avec l’endettement, vous avez l’inconvénient de devoir orienter les investissements vers des secteurs qui ne sont pas forcément porteurs de croissance inclusive, notamment vers les infrastructures, d’avoir des entreprises étrangères qui viennent prendre la part des entreprises privées et d’avoir des investissements à court terme et très peu d’emplois sont crées”, a-t-il expliqué.
“Il y a également des emplois qui disparaissent avec le projet, alors ils ne paient pas de taxes’’, a-t-il ajouté, avant de soutenir que ”c’est un chemin qui n’a jamais mené un pays vers le développement”.
Selon lui, “le cap pris depuis 1960 n’a pas développé le Sénégal et ne peut pas développer notre pays, alors il faut changer de cap”.
Dans cette dynamique, il prévoit “de transformer et améliorer la fiscalité, surtout la fiscalité de porte, en développant une transformation industrielle dans laquelle il y a de l’activité, et les gens paient sur la valeur ajoutée de l’activité”.
“Le cap qu’il faut prendre maintenant c’est que tu pars de ce que tu as c’est-à-dire de tes ressources naturelles qui sont ta propriété tels que la Constitution le confirme, ça appartient au peuple”, a-t-il indiqué.
“Maintenant, tu structures tes financements à base de ça, tu as la facilité de faire travailler ton secteur privé qui paie des impôts, mais également tu fais travailler des jeunes, en vue de leur permettre d’avoir de l’emploi et des revenus pour épargner et investir”, a-t-il ajouté en insistant sur le fait que c’était la meilleure manière de développer le pays.