Le Burkina Faso a été le théâtre d’une opération sécuritaire d’envergure avec le démantèlement d’un plan de coup d’État prévu pour le 14 janvier. Le gouvernement de Transition a fait état d’une tentative de déstabilisation orchestrée par un réseau composé, entre autres, de militaires et d’activistes. Un acte qui visait à interrompre le processus de Refondation nationale mené par les autorités pour la liberté et la souveraineté du pays.
Le porte-parole du gouvernement, Jean-Emmanuel Ouédraogo, a révélé l’implication de divers acteurs, y compris des militaires en activité et radiés, ainsi que des civils. Ceux-ci avaient l’intention de provoquer une mutinerie et de s’appuyer sur des organisations de la société civile. Grâce à l’action des services de renseignement et des forces de défense, la tentative de coup d’État a été avortée, contribuant ainsi à la protection de l’espoir du peuple burkinabè.
Les enquêtes ont permis d’établir la participation formelle de plusieurs individus et ont conduit à des interpellations, dont celle de l’ancien chef d’état-major de la gendarmerie nationale, le lieutenant-colonel Évrard Somda. Des analyses et des recoupements sont toujours en cours pour identifier d’autres complicités éventuelles dans cette affaire de sécurité nationale qui a suscité beaucoup d’attention.