Neymar n’a visiblement pas fini de faire parler de lui en France. Le joueur brésilien, parti en Arabie Saoudite, est accusé d’avoir fait travailler une employée sans la déclarer.
Neymar n’est plus un joueur du PSG, et les révélations du Parisien ne doivent pas faire regretter à Nasser Al-Khelaifi d’avoir poussé la star brésilienne vers le club d’Al-Hilal. Et pas uniquement parce que l’attaquant brésilien s’est encore une fois gravement blessé et ne jouera pas de la saison. Ce mercredi, le quotidien francilien explique que le conseil des prud’hommes de Saint-Germain-en-Laye a été saisi d’une demande faite par une Brésilienne de 35 ans, laquelle accuse Neymar de l’avoir fait travailler pendant deux ans, et cela, quotidiennement sans jamais ne lui avoir fourni le moindre document officiel, et donc sans la déclarer, tout en la rémunérant en cash afin de n’avoir aucune trace de ce travail.
Malgré plusieurs demandes dans le but de régulariser sa situation, cette mère de quatre enfants qui a travaillé jusqu’au dernier moment avant la naissance de son dernier accouchement, Neymar, sa compagne et ses assistants, n’ont jamais répondu, finissant même par se passer de celle qui avait travaillé de janvier 2021 à octobre à une cadence infernale. N’ayant plus aucun revenu, et sans documents officiels, l’ancienne « employée » de Neymar, payée de la main à la main 15 euros de l’heure, a été obligée d’aller au Secours Populaire et aux Restos du cœur pour survivre à ses besoins et ceux de ses enfants.
Neymar ne fait aucun commentaire
Face à cette situation, l’association Femmes de la résistance a demandé à deux avocats de se saisir du dossier, et ce sont ces derniers qui ont donc déposé une requête devant le conseil des prud’hommes. Contacté par Le Parisien, le clan Neymar a tapé en touche concernant cette affaire : « Nous n’avons reçu aucune information officielle à ce sujet et Neymar n’a même pas été avisé. » Avec un salaire estimé à 36 millions d’euros par lorsqu’il évoluait au Paris Saint-Germain, l’attaquant de la Seleçao pouvait facilement s’éviter ce genre d’histoire, même si un accord amiable peut encore lui permettre d’éviter d’être convoqué devant le tribunal des prud’hommes.