Nomination de nouveaux membres de la CENA : Les organisations de la société civile appellent le président à retirer le décret
Après le décret nommant les nouveaux membres de la commission électorale national autonome (CENA), le collectif des organisations de la société civile pour les élections (COSCE) a dénoté quelques irrégularités compte tenu des dispositions régissant l’organe de supervision en question.
Après le décret nommant les nouveaux membres de la commission électorale national autonome (CENA), le collectif des organisations de la société civile pour les élections (COSCE) a dénoté quelques irrégularités compte tenu des dispositions régissant l’organe de supervision en question.
Le COSCE constate que des violations manifestes de la loi, notamment « le non-respect du principe de consultations des corps constitués, de personnalités indépendantes, neutres et impartiales, le non-respect du mandat de six (6) ans et renouvelable par tiers tous les trois (3) ans ». Dans son communiqué qui nous est parvenu ce dimanche, le collectif des organisations de la société civile pour les élections considère qu’au regard de l’importance dans le dispositif électoral de la CENA et son rôle de garant de l’intégrité, de l’équité et de la crédibilité du processus électoral, « ce décret pris par l’autorité suprême tend à jeter le discrédit sur l’institution en charge des élections. »
C’est pourquoi, le collectif lance un appel solennel au Président de la République, garant du bon fonctionnement des institutions, « de bien vouloir retirer ce décret et de le remplacer par un nouveau conforme aux lois et règlements en vigueur ». Les organisations de la société civile estiment par ailleurs que, « de cette décision dépend substantiellement une élection présidentielle apaisée et inclusive à laquelle elles restent fermement attachées… »