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Les quotidiens font le bilan de l’année

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La livraison de la presse quotidienne pour le week-end s’attèle à faire le bilan de l’année 2022, une rétrospective par moments corrélée à des sujets brûlants de l’actualité.

 

« Année 100 fins », titre Bés Bi Le jour à propos de l’année 2022 notamment marquée selon le journal par la « fin de l’hégémonie de BBY », la coalition regroupant le parti présidentiel et ses alliés.
Bés Bi Le jour évoque le premier titre continental remporté par le Sénégal en football mais pointe également une  »fin de mandat à suspense » du président Macky Sall.
« […] le pire, c’est qu’on ne sait pas ce que nous réserve 2023. Avec cette élection présidentielle [de 2024], cette affaire Sonko Adji Sarr, ce 3e mandat possible. Alors, encore une fois, avec ce nouvel an, fêtons. Mais réveillons-nous ! », commente le journal.
 »2022, le Sénégal en noir et blanc », affiche à ce sujet Walfquotidien. Le journal fait état de « scandales à rebondissements ». Il souligne aussi le renchérissement des prix des denrées et la bonne tenue du secteur de la culture, ce qui fait de 2022  »une année faste pour les créateurs ».
Selon Sud Quotidien, la gouvernance est le  »maillon faible » du pouvoir en place. Ce à quoi répond L’Observateur en affichant :  »Macky [Sall] tape dans les marchés » publics.
L’Observateur croit savoir que le décret n°2014-1212 du 22 septembre 2012 portant Code des marchés publics va être abrogé et remplacé », avec  »plusieurs changements » en vue.
Il cite  »la suppression des régimes dérogatoires » et le fait que désormais, les achats du secteur de l’énergie seront soumis aux exigences du Code des marchés publics.  »Les mesures dérogatoires et d’exclusion supprimées », écrit de son côté Libération.

Ces modifications en perspective du Code des marchés publics font suite aux irrégularités relevées par la Cour des comptes dans la gestion des fonds affectés à la lutte contre le Covid-19.

Il reste que la société civile « maintient la pression […] » sur cette question, note Le Soleil, en allusion à la manifestation organisée vendredi place de la nation, à Dakar, pour demander que « toute la lumière soit faite sur la gestion des fonds Force Covid-19, quelques semaines après la publication du rapport de la Cour des comptes [..] ».

Une « tribune du peuple [finalement] transformée en arène », déplore le quotidien L’As. Malgré une « forte mobilisation a failli se terminer en queue de poisson », rapporte le journal, selon lequel « certains manifestants [s’en étaient pris] à Pape Djibril Fall et des membres de la société civile qu’ils ont copieusement hués lorsque ces derniers ont voulu prendre la parole ».

Libération en remet justement une couche dans son édition du jour en revenant sur la gestion des contributions des partenaires techniques et financiers du Sénégal au Fonds Covid-19.

 »Les vérificateurs ont constaté des incohérences entre les situations des financements des partenaires techniques et financiers contenue dans le Projet de loi de règlement (PLR) pour l’année 2020 et celle communiquée par le Trésor », écrit Libération.

« Débutée dans l’allégresse avec la victoire des Lions, l’année 2022 finit dans une fièvre contestataire. La publication du rapport de la Cour des comptes sur la gestion des fonds Covid-19 a confirmé la proximité de l’élite de l’administration avec les deniers publics », relève le billettiste du journal Le Quotidien.

Il ajoute : « Cela va suivre le régime jusqu’en 2023 ou plus si les mesures nécessaires ne sont pas prises pour sanctionner les éventuels coupables. Pour le président Sall, c’est le début d’une aventure qui va le mener en 2024 ».

« En 2023, insiste le commentateur, il sera obligé de dévoiler ses intentions, alors que la rue gronde et applaudit. Il va sans doute faire la différence au moment de prendre sa décision… » de briguer ou non un troisième mandat à la tête du Sénégal.

Sur ce point, Vox Populi fait observer que « des juristes défont les +coutures+ de l’article 27 » de la Constitution, qui porte sur la question du mandat présidentiel.

Le journal, revenant sur les travaux du symposium du parti Awalé sur « le mandat dans tous ses états », expose les « avis controversés » des experts sur le fait de savoir si le président sortant, Macky Sall, peut être autorisé ou non à briguer une troisième fois le suffrage de ses concitoyens.

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