LA PLUME EST A VOUS : UNE PLAIDOIRIE POLICIÈRE AUX ANTIPODES DES RÈGLES ÉRIGÉES DANS LA VILLE SAINTE DE TOUBA
La sortie irréfléchie et à l’improviste du commandant de brigade, Mr Thiobane, lors d’une journée porte ouverte de la police à NDAAMAATU (TOUBA ) a fait couler beaucoup de salive.
En effet, Mr le commissaire, en citant celui qui dirige la section armée de la Dahira XUDAAMUL XADIIM, a indirectement et, maladroitement jeté l’opprobre sur les règlements intérieurs qui régissent la ville sainte de TOUBA.
Hélas! Il y’a lieu de déception et de panique, quand ce patron de la police déclare avec un ton ferme, que les membres de XUDAAMUL XAADIIM (une milice religieuse bien reconnue et autorisée par le KHALIF GÉNÉRAL DES MOURIDES ) n’ont pas la latitude d’inculper qui que ce soit. Même une personne qui aurait transgressé une des règles établies dans la ville sainte de TOUBA. Seuls ses éléments sont investis de pourvoir l’égal à inculquer une personne.
A t-il declaré!
En d’autres termes, la police ne peut pas s’aligner à application rigoureuse des interdits autorisées par le « KHALIFA » de la Tarixaa MOURIDIYYA .
Quelle police !
Bien, ni le khalif, ni cheikhoul khadim …ne sont l’instigateur de ces interdits. Mais C’est l’autorité suprême (DIEU), par le biais de notre prophète qui est le principal commanditaire.
Donc, Seriñ muntaqaa n’a fait que réactualiser le voeux de son illustre père Seriñ Abdu lahad MBACKÉ. Ce dernier fut serviteur de Khadim rassoul, le serviteur émérite de l’élu de DIEU.
C’est en 2019 devant une audience solennelle, en présence du président Macky SALL et son équipe, nommément le ministre de l’intérieur, que le guide de la confrérie MOURIDE, Seriñ muntaqaa a rappelé la liste des pratiques interdites dans la ville sainte de TOUBA.
Tenez-vous donc, Mr le commissaire cette instance de décision, qu’on peut appeler même une « loi », parce qu’ émanant d’autorités politico-religireuses, est disponible en version écrite et audiovisuelle. À vos recherches. Pardon!
Pourtant ce serait une bonne occasion, lors de votre journée « open days », d’éclairer la lanterne, de la mission SPÉCIALE de la police à TOUBA; au lieu de faire table rase à la mission très noble de XUDAAMUL XADIIM, et de jeter le discrédit sur ses membres qui font un travail de bénévolat très abattu. Pardon !
Si vous dîtes, je le cite: « XUDAAMUL, il n’est pas investi de prérogative de puissance publique… » vous êtes dans une démarche controversée de remise en cause d’une patrimoine MOURIDE, qui a eu la bénédiction, et le soutien du KHALIF GÉNÉRAL DES MOURIDES . Donc, retifiez-vous. Pardon!
La conscience professionnelle voudrais que vous agissez avec plus de retenue, en contextualisant votre plaidoirie. Au lieu de faciliter la libre cours aux récidivistes et aux malfaiteurs.
Ces derniers peuvent espérer, à ce que le vent de la libertinage souffle. « parce que SAFINATOU AMANE n’est plus aux aguets « .
Devriez-vous pas expliciter votre mission SPÉCIALE, en leur barrant la route?
Cette mission SPÉCIALE n’est, qu’en sus de votre mission de maintien de l’ordre publique, la sauvegarde de la spiritualité et de la sacralité.
D’où le qualificatif « police spéciale » Pardon !
Peut-être vous le savez autant que nous, mais parfois votre posture vous conduit vers la folie. comme vous le dîtes dans votre jargon policier « la tenue rend fou ». Mais aussi l’éthique et la déontologie voudrais que vous métrisiez votre mission très spéciale à TOUBA. Et les techniques de communication qui prend en compte le contexte particulier. Chaque zone a ses spécificités.
Par ailleurs, vous avez l’air d’une jeunesse en pleine fougue et de manque d’expériences. Donc rapprochez-vous davantage de vos aînés et apprenez à parfaire votre éducation. Pardon!
Car dans des communautés comme celle de TOUBA, en tant que fonctionnaire,ou missionnaire, on peut y réussir matériellement ; plutôt qu’on peut y périr moralement. Pardon!
Ndongal Serigne mountakha al bachir Macoumba Mbengue