« Mettre fin à la gratuité de l’eau à Touba » : cette requête de la Cour des comptes va faire débat.
La ville de Touba bénéficie de la gratuité de l’eau en dépit des importantes charges d’investissement et de gestion. L’Etat y a financé d’importantes infrastructures hydrauliques constituées d’une trentaine de forages, de près de 1000 km de branchement réseau, la régénération des forages ainsi que la surveillance et la maintenance du réseau.
Mais ça ne plus continuer ! Car, les besoins croissants en eau de la ville de Touba combinés aux dépenses d’investissement et de fonctionnement demeurent insoutenables et ne peuvent plus être couverts par les subventions de l’Etat et les faibles recettes recouvrées.
Il s’y ajoute la dégradation de la qualité de l’eau dans la localité en raison d’une salinisation progressive des nappes servant l’Aep (Approvisionnement en eau potable) de la ville».
Ainsi, la Cour des comptes juge nécessaire «de revoir la place de Touba dans l’hydraulique rurale et surtout la question de la gratuité qui est au cœur de la solution pour son inclusion dans l’hydraulique urbaine».
Selon la Cour des comptes, il est injustifié que des unités industrielles et commerciales consomment l’eau du réseau sans une contrepartie financière équivalente».