Des acteurs non étatiques africains, réunis à Dakar dans le cadre la Semaine de la mobilité durable et du climat (3 au 6 octobre), en perspective de la Cop27, ont réaffirmé le rôle déterminant de l’action territoriale pour développer une mobilité durable et atténuer le changement climatique.
Dans une déclaration sanctionnant la fin des travaux dont copie a été remise à l’APS, les participants au sommet de Dakar réaffirment les priorités fortes qu’ils souhaitent voir mises au cœur des débats de cette rencontre sur les changements climatiques (COP 27), prévue à Charm El Cheikh, en Egypte.
Issus de toutes les catégories d’acteurs du climat et de la mobilité durable, ils ont rappelé que le changement climatique était une menace directe pour la paix dans le monde, en particulier par l’insécurité alimentaire et énergétique qu’il génère.
Ils ont aussi rappelé la nécessité de renforcer l’attention sur les enjeux d’adaptation et de rééquilibrer les négociations et les financements par rapport aux investissements sur l’atténuation.
De même, ils ont de nouveau affirmé le besoin de renforcer l’accès à tous les types de financements au niveau des territoires, la nécessité d’innovation dans des financements verts, qui doivent s’ouvrir plus aux pays en développement.
Les participants ont par ailleurs insisté sur la prise en compte du rôle des collectivités locales qui sont souvent les mieux à même de mettre en œuvre des politiques holistiques et adaptées aux réalités locales en étroite liaison avec les acteurs économiques et sociaux de leurs territoires.
Dans cette perspective, le renforcement des capacités (formation et ingénierie de projet) est d’une importance capitale, ont-ils soutenu.
Ils ont souligné l’importance d’une action résolue pour assurer le droit en tout lieu, pour toutes et tous, à une mobilité durable qui est une condition majeure pour l’accès à l’éducation, à l’emploi et à la liberté individuelle.
Ils veulent ‘’plus que jamais, accélérer la transition énergétique dans un contexte géopolitique extrêmement tendu, notamment du fait de la fragilisation des approvisionnements en énergies fossiles, impactant l’ensemble des économies du monde’’.
Les acteurs non étatiques africains ont demandé que l’ensemble des mutations nécessaires se fassent dans un souci permanent de justice et d’équité.
Ils ont rappelé enfin qu’une réponse globale aux défis du changement climatique nécessite un monde régulé, la définition d’objectifs et de stratégies communes entre les Etats, etc.
Ils ont par ailleurs publié une feuille de route dans laquelle ils ont fait une douzaine de recommandations en perspective de la 27ème conférence des parties (COP 27), en Égypte.