La plume est à vous : L’apologie de la bonne conduite. (Cheikh Ahmadou SOUR)
L’origine de la conduite des mourides dont chantent partout leurs correligionnaires, n’émane nul part ailleurs que dans l’éducation reçue de l’enseignement du Cheikh. La bonne conduite est pour son projet, l’épine dorsale, le caractère auquel s’identifie son disciple.
Un mouride sans une bonne conduite n’est qu’un prétendant égaré. Cheikh Ahmadou Bamba constitue l’école où les merveilleuses conduites s’apprennent. Il en a formulé des œuvres dont La voie de satisfaction du Besoin, est le principal. Dans cette œuvre, il y chante glorieusement la bonne conduite et ses détenteurs. On extrait :
« Il (Dieu) a fait de la bonne conduite qu’elle annihile l’ignorance et l’appartenance d’une mauvaise lignée»
«Quiconque espère suivre Allah sans la conduite, sera privé de la félicité et des faveurs»
« Elle est le meilleur trésor dans les deux mondes. Elle est aussi le meilleur honneur dont peut s’honorer l’honoré»
«La bonne conduite purifie le cœur, s’approche du paradis »
« Elle procure l’éloge des voisins et s’éloigne de l’enfer»
Cheikh Ahmadou Bamba résume la bonne conduite sur trois aspects dont :
– Le respect envers les plus âgés.
– La clémence envers le plus jeune.
– L’estime de ton égal d’âge comme ta propre personne».
Il dit :« La voie de la conduite s’agit d’avoir la clémence pour le jeune comme sa mère et son père, de respecter les doyens et d’estimer ton égal comme l’estime destiné à soi»
Pour Cheikh Ahmadou Bamba, la conduite est le caractère incontournable pour le fidèle désirant accéder au Seigneur.
À cela, il disait : « S’attacher aux bonnes conduites est le meilleur de ce qui peut servir à l’homme comme viatique. Car quiconque cherche l’accès au seigneur sans la bonne conduite, celui-là est un déficient dénué d’intelligence».
Il éduquait sa cours au respect des conduites établies sur chaque chose et circonstance. Dans leurs langages, gestes et actes naturelles, ses adeptes se remarquèrent par la façon unique de conduites qu’ils suivèrent. Dans un milieu mouride orthodoxe, il est toujours facile d’identifier l’ordre de doyenneté pour les règles observés. Les générations se fraternisent et s’unissent sans distinction d’aucun paramètres sociales.
Cheikh Ahmadou SOUR