Selon le ministre de l’Intérieur, les inondations sont un phénomène mondial. Seulement, ce qu’Antoine Felix Abdoulaye Diome semble ignorer, c’est que les pluies sont un phénomène climatique mondial, certes, mais qui appelle des réponses locales.
Des réponses non conjoncturelles mais plutôt structurelles.
Après les fortes pluies qui se sont abattues sur plusieurs villes du pays causant d’énormes dégâts, le ministre de l’Intérieur, Antoine Felix Abdoulaye Diome, était ce lundi à Saint-Louis dans le cadre de sa tournée dans les villes touchées par l’inondation.
Accompagné du gouverneur de Saint-Louis, du préfet du département, du général Mor Seck commandant de la brigade nationale de Sapeur-Pompier, du directeur général de l’administration territoriale et du directeur technique de l’ONAS, le ministre de l’Intérieur a commencé sa visite par la station de pompage de Diaminar. Toujours dans le populeux quartier de Pikine (Faubourg de Sor), le ministre de l’Intérieur a visité le point de pompage de Sor Diagne.
Après ces deux importantes stations, Antoine Felix Abdoulaye Diome et sa délégation se sont rendus au quartier Ndiolofene où le ministre a présenté ses condoléances à la famille de la dame qui a perdu la vie vendredi suite aux fortes pluies. C’est au quartier Darou que le ministre a terminé sa tournée à Saint-Louis.
S’adressant à la presse, le ministre a rappelé l’importance du plan ORSEC qui, selon lui, consiste à mettre en synergie toutes les actions de l’État en vue de leur garantir une plus grande efficacité aux bénéfices exclusives des populations.
Revenant sur les inondations et leurs lots de problèmes, le ministre a affirmé que c’est un phénomène mondial qui frappe tous les pays, même les plus développés « Je voudrais profiter de l’occasion pour rappeler que les inondations constituent aujourd’hui un phénomène mondial.
En suivant les informations sur toutes les chaines nationales et internationales, vous voyez tous les désagréments qui sont causés à bien des égards aux populations d’autres, beaucoup plus développés que le nôtre.
N’empêche, l’État a le devoir impérieux et ce que nous demande faire tous les instants le Chef de l’État », a-t-il soutenu