L’Organisation de la conférence islamique (OCI) dit renouveler « son soutien absolu au droit du peuple palestinien à la souveraineté sur ses terres occupées depuis 1967 », dans un communiqué rendu public dimanche, à l’occasion du 53ème anniversaire de l’incendie de la Sainte Mosquée Al-Aqsa.
« En ce douloureux anniversaire, l’OCI renouvelle son soutien absolu au droit du peuple palestinien à la souveraineté sur ses terres occupées depuis 1967, y compris la ville d’Al-Qods-Est, capitale de l’État de Palestine, soulignant l’importance de protéger l’identité de la ville d’Al-Qods arabe et de préserver le statut juridique et historique des lieux saints islamiques et chrétiens qui s’y trouvent », peut-on lire.
Selon l’OCI, « la mosquée bénie Al-Aqsa / Al-Haram Al-Sharif, avec toute sa superficie de 144 dounams, est un lieu de culte purement pour les musulmans ».
Aussi cette organisation intergouvernementale regroupant 57 Etats membres appelle-t-elle la communauté internationale « à prendre des mesures sérieuses pour mettre un terme à toutes les agressions et violations israéliennes répétées, et à s’engager dans le parrainage d’un processus de paix sérieux qui mène à la fin de l’occupation israélienne et à l’autonomisation ».
« Le peuple palestinien peut exercer ses droits nationaux inaliénables, y compris le droit au retour, à l’autodétermination et à l’incarnation de l’établissement de son État indépendant et souverain aux frontières du 4 juin 1967, avec Al-Qods-Est comme capitale, sur la base du droit international, des résolutions pertinentes des Nations unies et de l’Initiative de paix arabe », ajoute l’OCI, dont l’une des vocations concerne la sauvegarde des lieux saints de l’islam.
L’OCI dénonce dans son communiqué « (…) la fréquence croissante des violations par Israël, la puissance occupante, et ses tentatives d’imposer la division temporelle et spatiale de la Sainte Mosquée Al-Aqsa, et ses politiques visant à modifier le caractère géographique et démographique de la ville d’Al-Qods et à l’isoler de son environnement palestinien, en violation flagrante du droit international et des résolutions pertinentes de l’ONU ».