PAPA MAMADOU SECK a réintégré en début de soirée sa chambre du Pavillon Spécial Pénitentiaire de l’HALD d’où il a été extrait ce matin.
Sans entrer dans les détails de son audition-marathon, force est de préciser que le fugitif arrêté ce dimanche à Darou Karim par les gendarmes, ramené à la Maison d’Arrêt de Reubeuss avant d’être ramené au Pavillon Spécial, a eu le loisir de détruire par son récit circonstancié des faits le linéaire construit dans son dos et en son absence par l’administration pénitentiaire.
Depuis son départ de la prison-hôpital dans la nuit du 9 Juillet à son retour forcé à la case-départ ce lundi 25, l’occasion lui a été donnée, en effet, par le biais de cette enquête, de livrer sa version en taillant en pièces les énormités servies à l’opinion sur cette affaire ayant donné lieu à une abondante production de contre-vérités les unes plus ahurissantes que les autres.
Bien que portant les stigmates des perfusions continuelles qui lui sont administrées et devant supporter en même temps avec dignité les douleurs lancinantes provoquées par le port des menottes (enlevées en présence de l’avocat), P. A. SECK semble ne rien avoir perdu de sa détermination à exiger que justice lui soit rendue, et à poursuivre tous ces supports qui ont excellé dans la propagation desdites contre-vérités.
Les innombrables violations de ses droits perpétrées à tous les niveaux, de son arrestation le 16 Juin à sa capture récente par les gendarmes l’exhibant en triomphe telle une bête de foire, en passant par les commentaires sulfureux, imaginaires et tout aussi inadmissibles sur sa vie privée, sont aujourd’hui les principales préoccupations de cet homme brisé par autant d’injustices et qui se dit innocent de tout ce dont on l’accuse.
La suite de l’enquête s’annonce pleine de surprises avec une confrontation générale qui n’est pas à exclure.