Alors qu’on a pas fini d’épiloguer sur le décès de Astou Sokhna dont le verdict du procès est attendu mercredi prochain, la série noire des femmes qui décèdent en couches continue.
Après le centre hospitalier régional de Louga, une affaire similaire secoue l’hôpital Dalal Jamm niché dans la banlieue dakaroise. D’après plusieurs journaux et sites d’informations, une femme du nom de Maye Moul Mbaye, âgée de 33 ans, « est morte en donnant la vie ».
Les mêmes sources révèlent aussi que « son bébé est aussi mort-né ». La défunte est domiciliée à l’unité 5 des Parcelles Assainies, selon un témoignage.
Pour le moment, la famille de la victime évoque une négligence médicale. Selon le mari de la défunte, « c’est le mardi dernier vers 16h qu’ils se sont rendus au centre de santé de Camberene pour que son épouse puisse y accoucher ».
Mais au moment où nous nous acquittions des formalités, poursuit le mari, « on nous a signifié que ma femme ne pouvait pas accoucher par voie basse ».
C’est ce qui justifie le fait que le médecin a référé la jeune dame à l’hôpital Dalal Jamm où « une sage-femme l’a consulté avant de la mettre en rapport avec le gynécologue ». Ce dernier, après l’avoir consulté, a notifié à l’accompagnant que la dame devait subir une césarienne, informe la source.
C’est au moment d’acheminer la dame à la salle d’opération située à l’étage qu’ont démarré les désagréments, martèle le mari.
Il affirme que « le placenta est tombé au moment où l’ascenseur était bloqué…».
Mais malheureusement, regrette le mari, « lorsque je me suis présenté le lendemain, ils m’ont annoncé le décès de ma femme. »
Pour le moment, la direction de l’hôpital réfute la thèse de la négligence médicale qui fait savoir que
toute l’équipe médicale trouvée sur place s’est mobilisée pour la porter assistance, mais sans succès.