En réponse aux autorités universitaires qui remettent en cause la légalité de la coordination des étudiants de Saint-Louis de l’université Gaston Berger, les apprenants de cet établissement qui sont en mouvement de grève depuis quelques temps sont sortis de leur mutisme.
Ousmane Guèye Président de séance de la coordination des étudiants de Saint-Louis estime même si leur structure « n’est pas l’égale, elle est tout de même légitime », car ayant posé depuis longtemps « des actes qui vont dans le sens de rétablir l’étudiaient dans son droit le plus absolu ».
Mieux il fait savoir l’existence d’un « protocole d’accord » que la coordination des étudiants de Saint-Louis a eu à signer avec les autorités universitaires qui, aujourd’hui remettent en cause sa légalité. Ce protocole « paraphé en présence du directeur général du centre régional des œuvres et du recteur sous la supervision du gouverneur de région » visait, en son temps à résoudre les points qui constituent la plateforme revendicative des étudiants.
Aujourd’hui les étudiants réunis autour de la CESL disent « oui à la reprise des cours » comme annoncé par les autorités universitaires. En effet, ils sont « d’accord pour le respect du calendrier pédagogique ». Cependant, les étudiants attirent l’attention des autorités sur ce qu’ils appellent des « lenteurs administratives » qui menacent même la continuité des cours pour certaines UFR.
S’agissant des menaces brandies par les autorités de l’université à l’endroit des étudiants grévistes, la coordination défient ces mêmes autorités à prouver le motif de traduction devant le conseil de discipline. Une mesure, selon les étudiants, ne visent que les délégués.
La coordination des étudiants de Saint-Louis demande toutefois aux étudiants de « reprendre les cours dès ce lundi 25 avril », mais tient tout de même, à « la satisfaction des revendications ». En ce sens, la CESL va entamer prochainement d’autres actions afin d’obtenir gain de cause, laisse entendre son président.